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Ali Benflis à Constantine et à Mila
"Pour un dialogue national avec tous les partis politiques"
Publié dans Liberté le 31 - 03 - 2014

"Nous sommes face à une crise politique, économique, sociale et sécuritaire sans précédent, mais le pouvoir refuse d'assumer ses responsabilités. Pour y remédier, il faut qu'il y ait le changement", préconise le candidat.
Ali Benflis est décidément bien parti pour dire son mot... dans cette campagne électorale. À Constantine où il a animé un meeting populaire, hier en fin d'après midi, à la salle omnisports d'El-Khroub, le candidat à l'élection du 17 avril prochain a eu presque du mal à prononcer son discours. En effet, la salle était archicomble et les présents n'avaient de cesse de scander "Benflis Président !". On y apercevra même des élus d'obédience FFS, venus apporter leur soutien au seul "poids lourd" dans cette élection face à Abdelaziz Bouteflika. Face à une assistance visiblement acquise à sa cause, Ali Benflis annonce, d'emblée, la couleur.
"Je m'engage à établir un dialogue national qui impliquera tous les partis politiques — sans aucune exception — et la société civile, pour sortir de la crise que vit l'Algérie depuis 25 ans", lance-t-il. Et d'insister : "Ce sera au peuple de décider de la direction à prendre." Et comme pour faire aboutir son idée qui, faut-il le souligner, était la pièce maîtresse de son discours dans la ville des Ponts, Ali Benflis dressera un bilan
négatif du projet de la réconciliation nationale.
"Il y a eu d'abord la loi sur la rahma, puis la concorde civile — auxquelles j'ai participé — et enfin la charte pour la paix et la réconciliation. Elles ont toutes échoué !" dira-t-il. Et de poursuivre : "Nous sommes face à une crise politique, économique, sociale et sécuritaire sans précédent, mais le pouvoir refuse d'assumer ses responsabilités. Pour y remédier, il faut qu'il y ait le changement."
Dans la wilaya de Mila, où il a animé un autre meeting plus tôt dans la journée, Ali Benflis a déclaré qu'il œuvrera pour la mise en place d'un syndicat de la police, à même de défendre les droits de ce corps sécuritaire. "Si les martyrs revenaient un jour, ils ne manqueront pas de nous accuser de trahison envers cette patrie. On doit tracer unanimement un chemin pour un projet fiable susceptible de bâtir un Etat de droit où la démocratie sera loi. C'est un engament similaire à la proclamation du 1er Novembre ayant conduit l'Algérie vers la lumière de la liberté", a-t-il précisé. Et de poursuivre que "l'idée de la fraude électorale, cette aberration du processus démocratique en Algérie, a été imposée sous prétexte de l'intérêt suprême du pays — à laquelle je me suis opposé à l'époque —, mais maintenant on veut la maintenir sous un nouvel intitulé".
"Le pouvoir en place prétend que s'il partait, la paix et la stabilité du pays s'en iront avec lui", a-t-il affirmé.
Illustrant son programme présidentiel, le candidat a souligné que le changement se fera pacifiquement pour pouvoir remettre le pays sur les rails. Selon lui, les pouvoirs arabes souffrent de deux anomalies, notamment le pouvoir perpétuel, voire éternel. Ali Benflis considère que le pouvoir législatif du pays a besoin d'une nouvelle Constitution issue du consensus de toutes les parties prenantes de la société et qui sera une alternative à une ancienne Constitution violée en 2008 qui a ouvert le nombre de mandats présidentiels, ce qui a compliqué davantage la crise en Algérie. "Toutefois, le peuple algérien n'acceptera jamais l'humiliation et la soumission. Et pour faire sortir l'Algérie de cette crise qui perdure, on doit prêter l'oreille à tout un chacun, même au parti dissout", a-t-il expliqué. Il a appelé, par ailleurs, à un projet de société où l'éducation passera en priorité. Le candidat à la présidentielle a promis de libérer la presse et les journalistes, car le citoyen a le droit absolu à l'information. En connaisseur des rouages de la justice, M. Benflis a fait savoir que la protection des deniers publics ne se fera que si la justice est indépendante. Il a précisé que la justice est actuellement enchaînée et ne pourra rien contre les "bandits".
Concernant la prochaine élection, Ali Benflis a dit qu'on prétend que le jeu est clos et que les walis ont reçu des instructions à ce propos. "Cela ne nous fera guère peur du moment qu'il s'agit d'une maison précaire, facile à démolir", a-t-il expliqué. Pour ce qui est du front social, le candidat a promis de s'engager à résoudre les problèmes inhérents aux pensions insignifiantes des retraités de l'ANP et plaidera pour la mise en place d'un syndicat de la police, s'il est élu Président de la République.
Lynda N./Kamel BOUABDELLAH
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