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Violences à Ali-Mendjeli
Le wali menace, les associations de quartier déplorent
Publié dans Liberté le 05 - 04 - 2014

Une tension était perceptible, jeudi dernier, lors de la rencontre provoquée dans l'urgence par le wali de Constantine, Houcine Ouadah, avec des représentants des habitants de l'unité de voisinage (UV 14), à la maison de jeunes Azzedine-Medjoubi de la nouvelle ville Ali-Mendjeli. Seul ordre du jour : les violents affrontements que connaît la nouvelle ville depuis presque une année.
Le premier responsable de la wilaya a, à cet effet, insisté sur l'urgence d'établir un climat de tranquillité pour permettre une cohabitation facile entre les habitants du quartier et, surtout, permettre la concrétisation des différents projets de développement consacré à la nouvelle ville Ali-Mendjeli. À ce sujet, le wali a averti les résidents de ce quartier (anciens habitants des bidonvilles des cités Fedj-Errih et Oued El-Had). "Tout acte de vandalisme ciblant les structures publiques ou privés seront sanctionnés avec toute la fermeté de la loi", lance-t-il. "Maintenant, nous sommes certains que nous avons affaire à des criminels, et je promets que dorénavant, tous ceux qui seront impliqués dans des troubles seront sévèrement punis", a-t-il affirmé. Tout en appelant les sages de la cité à former des comités de quartiers pour pouvoir résoudre ces problèmes. Cependant, une cohabitation entre habitants de l'UV 14 est-elle possible après plusieurs mois de violences ? Des jeunes originaires d'Oued El-Had et Fedj-Errih règlent leurs comptes depuis maintenant presque une année en usant de cocktails Molotov et d'armes blanches, et terrorisent une population fatiguée par ces représailles qui n'en finissent pas. Si aujourd'hui le calme est revenu, ce n'est que "temporaire", car l'UV 14) est à présent quadrillée par un important dispositif sécuritaire. "C'est une guerre de leadership. Chaque bande veut imposer sa loi et veut contrôler la cité. Ils sont passés à un niveau d'affrontements dangereux, il ne manque que les armes à feu", dira l'un des intervenant.
En effet, "douze jeunes ont été arrêtés et un véritable arsenal de guerre composé essentiellement d'armes blanches et de cocktails Molotov a été saisi. Même les anciens habitants de l'Onama, qui ne sont pourtant pas impliqués, sont armés. Ils disent que c'est pour se protéger", nous dira un officier de police qui a requis l'anonymat. Pour les parents, les proches et les voisins, ces jeunes sont devenus ingérables. Résultat : le quartier est déchiré, la haine ne cesse de s'amplifier, les affrontements sont de plus en plus violents et les habitants vivent dans la crainte de représailles. "Il ne s'agit pas d'une simple embrouille entre gamins, mais bien plus que cela, les jeunes se disputent le contrôle des espaces, et une fois que les forces de l'ordre quitteront les lieux, la violence reprendra", expliquera un habitant lors de cette rencontre. Et un autre de renchérir : "On veut éteindre l'animosité entre les deux quartiers, mais le problème, c'est que personne dans cette salle n'est coupable. Ceux qui sèment le trouble sont dehors, ils viennent chaque nuit régler leurs comptes et nous empoisonner la vie." Un autre membre d'une association d'une mosquée expliquera : "Ces jeunes souffrent du vide et de l'ennui, il n'y a rien, aucune infrastructure culturelle ou sportive. Lorsqu'il y a des affrontements, des jeunes des autres cités viennent participer, ça les amuse. Nous souffrons tous."
Houda CHIED/DRISS B.
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