Ouargla : Les chômeurs reviennent à la charge Une cinquantaine de jeunes chômeurs ont barricadé, hier matin, l'entrée principale du siège de la wilaya de Ouargla. Cette action de protestation était l'initiative du bureau exécutif d'Ouargla, affilié à l'association nationale pour la promotion des diplômés universitaires. Ces jeunes chômeurs, dont la plupart sont des diplômés universitaires, veulent attirer l'attention des autorités sur leur situation. Ils ont scandé des slogans dénonçant leur exclusion des sociétés nationales et étrangères. Par ailleurs, à Hassi Messaoud, un groupe de jeunes chômeurs ont bloqué des camions-citernes transportant des carburants devant l'ENTP. Ils menacent de les faire exploser, dans le cas où leurs revendications ne seraient pas satisfaites dans les plus brefs délais. Ammar Dafeur Médéa : Des opérations de sondage et de fouilles archéologiques retenues Des opérations de sondage et de fouilles vont bientôt être lancées à travers 4 sites archéologiques en divers endroits de la wilaya, sous la supervision de la direction de la culture. Les sites concernés par les opérations de sondage et de fouilles sont localisés à Saneg, Seghouane, Aïn Boucif et Médéa, où des vestiges anciens datant des différentes époques vont être mis au jour. Concernant le site archéologique de Saneg, l'objectif des sondages est de permettre de déterminer et de délimiter son étendue, selon le chargé du patrimoine. En revanche, la découverte récente du site archéologique situé au lieudit Benyamina (commune de Seghouane, 40 km au sud de Médéa) fera l'objet d'un travail d'identification et de délimitation de son périmètre. C'est à la suite d'une information donnée il y a quelques mois seulement par l'APC sur son existence que des responsables de la direction de la culture se sont déplacés sur les lieux et ont dressé un rapport qui a été envoyé à la tutelle. Cette dernière a dépêché une équipe spécialisée du CNRA (Centre national de recherches en archéologie), qui a fait des constatations et établi un compte rendu, préconisant la réalisation d'un sondage pour l'identification du site archéologique. L'opération de sondage a été élargie au site archéologique de Aïn Touta (commune de Aïn Boucif, 90 km au sud du chef-lieu de wilaya), sachant que ce site est déjà connu pour avoir été mentionné dans les écrits l'Atlas archéologique de l'Algérie, est-il expliqué. Du site Haouch El-Bey, datant de la période ottomane, il n'est conservé de ce patrimoine que sa partie occidentale, censée appartenir à l'ancienne résidence du dernier bey du Titteri. L'opération de sondage devra permettre de confirmer les hypothèses de son appartenance historique, sachant que la partie orientale du site a été détruite et transformée en écuries du temps de la colonisation. L'étude permettra donc de déterminer les limites de protection du site et de mettre au jour les traces de la résidence estivale du dernier bey du Titteri. M. EL BEY Koléa (Tipasa) : Démantèlement d'un réseau de voleurs La BMPJ de Koléa a démantelé, jeudi dernier, un réseau de voleurs composé de 4 individus, des repris de justice, spécialisé dans le cambriolage des bureaux, a affirmé une source de la Sûreté de la wilaya de Tipasa. Les 4 mis en cause – R. K., B. M., Y. M. et B. R., âgés respectivement de 33, 34, 24 et 27 ans – sont originaires des communes de Koléa, Fouka et Staouéli. Ces derniers ont volé avec effraction le bureau d'un notaire de Koléa. Ils ont dérobé 5 micro-ordinateurs, deux micro-ordinateurs portables, deux unités centrales et une somme de 3000 DA, a précisé la même source. Après leur arrestation à Bou-Ismaïl par la BMPJ de Koléa, l'un des 4 cambrioleurs est passé aux aveux, en révélant l'affaire du vol d'un bureau de l'unité de la fromagerie de Koléa. Le même groupe a subtilisé, il y a dix jours auprès de l'unité en question, après avoir ligoté le gardien de nuit, des clés USB contenant des informations confidentielles de l'usine, des appareils photo, deux micro-ordinateurs et 300 000 DA, a indiqué la même source. Les quatre voleurs, qui ont reconnu les faits qui leur sont reprochés, ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur du tribunal de Koléa à la maison d'arrêt d'El-Harrach. B. BOUZAR Nom Adresse email