Le candidat à l'élection présidentielle du 17 avril 2014, Abdelaziz Belaïd, a affirmé, hier, depuis Guelma, que la campagne électorale qu'il mène depuis le 23 mars est "propre" car elle n'est pas entachée, selon lui, par l'"argent sale". "Nous avons mené une campagne électorale propre et organisée par des personnes honnêtes dont les mains ne sont pas entachées par de l'argent sale", a indiqué M. Belaïd lors d'un meeting populaire, à quatre jours de la fin de la campagne électorale. M. Belaïd a affirmé que "l'éthique politique" est un élément "essentiel" pour le Front El-Moustakbal lors de toute campagne électorale, déplorant que les scrutins soient souvent caractérisés par des comportements négatifs comme "l'achat des voix". "Faire de la politique ne signifie pas mentir", a-t-il ajouté, affirmant, par ailleurs, que "la paix sociale ne peut pas s'acheter" et que les solutions "archaïques" ne peuvent, en aucun cas, résoudre les véritables problèmes posés en Algérie. Abdelaziz Belaïd a plaidé ainsi pour un véritable diagnostic à même de trouver le bon remède à l'Algérie, en associant tous les acteurs politiques à la gestion du pays. Il s'est étonné que l'Algérie soit le seul pays au monde où des partis politiques forment des alliances, afin d'appliquer et de soutenir un programme ou une personne précise. Il a affirmé que la génération post-Indépendance a une "grande responsabilité" dans l'édification d'une "Algérie forte" et qu'"il est temps de laisser les jeunes gouverner". Abordant les activités parlementaires, il a indiqué que l'Assemblée populaire nationale est devenue une "boite postale", au lieu d'être une instance pour légiférer ou surveiller l'activité du gouvernement. Nom Adresse email