Le Front Al Moustakbal, dirigé par Abdelaziz Bélaïd et constitué à 80 % de jeunes et de cadres estime que «les choses peuvent s'améliorer». Soheib Bencheikh, responsable au Front Al Moustakbal et ex-mufti de Marseille a appelé hier sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale à revoir le fonctionnement du Parlement et à rompre avec les méthodes archaïques. «On n'est pas satisfait de la composante politique du pays. Nous avons constitué un parti pour proposer quelque chose de nouveau. Le peuple algérien est déprimé, déçu de l'activité politique en Algérie. Il attend de nouvelles propositions fortes et convaincantes qui relèvent son moral, au plus bas actuellement», a-t-il dit, soulignant que le Front El Moustakbel a présenté des candidats pour les législatives du 10 mai dans les 48 wilayas. Pour améliorer les choses, Soheib Bencheikh ne va pas par quatre chemins pour concrétiser cet objectif. «Il faut vouloir le faire. L'Algérien doit vivre d'une manière décente, l'Algérie en a les moyens. L'Etat doit assurer à cet Algérien un minimum de dignité», a-t-il plaidé, préconisant de parler un langage franc et de rompre avec les phrases creuses. «Il faut adopter un ton libre et vrai. On ne peut pas mentir». Il estime qu'il n'est pas normal que les institutions de ce pays ne fonctionnent pas. Rappelant que «le Parlement de la République algérienne est l'appendice du gouvernement», il trouve que «ce n'est pas normal que ce Parlement n'exerce pas ses prérogatives de légiférer et de contrôler». Il prône de «rechercher d'où vient le mal». Selon M. Bencheikh, il n'existe pas en Algérie d'opinion publique qui se présente comme un contre-pouvoir, expliquant le rôle qui échoit normalement à cette opinion publique. «Une opinion qui intimide, contrôle et qui ne laisse pas l'administration dire, faire et actionner comme elle veut.» Il estime qu'il faut constituer l'Algérien. Selon lui, «l'Algérien est citoyen, source de toute légitimité, dans une république». Sur le volet économique, il assure que l'indécision et les lois changeantes font fuir les capitaux du pays, estimant que l'activité économique ne peut être exercée que dans la sérénité. «Il faut faire un bon diagnostic», dit-il, soulignant que «l'Algérie a des gens capable de le faire». Il regrette le fait qu'il n'y ait pas d'études socio-économiques en Algérie pour connaître la profondeur du mal, estimant «anormal que les jeunes fuient un pays riche et plein de ressources». Le Front Al Moustakbal, dirigé par Abdelaziz Bélaïd et constitué à 80 % de jeunes et de cadres estime que «les choses peuvent s'améliorer». Soheib Bencheikh, responsable au Front Al Moustakbal et ex-mufti de Marseille a appelé hier sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale à revoir le fonctionnement du Parlement et à rompre avec les méthodes archaïques. «On n'est pas satisfait de la composante politique du pays. Nous avons constitué un parti pour proposer quelque chose de nouveau. Le peuple algérien est déprimé, déçu de l'activité politique en Algérie. Il attend de nouvelles propositions fortes et convaincantes qui relèvent son moral, au plus bas actuellement», a-t-il dit, soulignant que le Front El Moustakbel a présenté des candidats pour les législatives du 10 mai dans les 48 wilayas. Pour améliorer les choses, Soheib Bencheikh ne va pas par quatre chemins pour concrétiser cet objectif. «Il faut vouloir le faire. L'Algérien doit vivre d'une manière décente, l'Algérie en a les moyens. L'Etat doit assurer à cet Algérien un minimum de dignité», a-t-il plaidé, préconisant de parler un langage franc et de rompre avec les phrases creuses. «Il faut adopter un ton libre et vrai. On ne peut pas mentir». Il estime qu'il n'est pas normal que les institutions de ce pays ne fonctionnent pas. Rappelant que «le Parlement de la République algérienne est l'appendice du gouvernement», il trouve que «ce n'est pas normal que ce Parlement n'exerce pas ses prérogatives de légiférer et de contrôler». Il prône de «rechercher d'où vient le mal». Selon M. Bencheikh, il n'existe pas en Algérie d'opinion publique qui se présente comme un contre-pouvoir, expliquant le rôle qui échoit normalement à cette opinion publique. «Une opinion qui intimide, contrôle et qui ne laisse pas l'administration dire, faire et actionner comme elle veut.» Il estime qu'il faut constituer l'Algérien. Selon lui, «l'Algérien est citoyen, source de toute légitimité, dans une république». Sur le volet économique, il assure que l'indécision et les lois changeantes font fuir les capitaux du pays, estimant que l'activité économique ne peut être exercée que dans la sérénité. «Il faut faire un bon diagnostic», dit-il, soulignant que «l'Algérie a des gens capable de le faire». Il regrette le fait qu'il n'y ait pas d'études socio-économiques en Algérie pour connaître la profondeur du mal, estimant «anormal que les jeunes fuient un pays riche et plein de ressources».