Le début de l'élection présidentielle a été marqué par de nombreux incidents, ont rapporté les correspondants de Liberté, dans de nombreuses wilayas du pays. A Raffour, Bouira, 28 gendarmes et 13 manifestants ont été blessés dans des affrontements, Il y'a eu même l'utilisation de gaz lacrymogène. Les jeunes ont répondu par des jets de pierres, rapporte le correspondant sur place. Dans la même wilaya aussi, les deux bureaux de vote aux écoles Mohamed Khider et La nouvelle école, se trouvant dans la commune de Saharidj ont été saccagés ce matin, à huit heure. A Aït R'zine, dans la daïra d'Ighil Ali à Bejaia des urnes ont été incendiées par un groupe de jeunes. Ces urnes se trouvaient à l'intérieur du siège de l'APC. Les autorités locales ont dû remplacer les urnes incendiées dès l'ouverture des bureaux de vote. Des incidents empêchant le vote ont été également enregistrés à Tizi Ouzou. Un centre de vote n'a pu ouvrir ses portes à Mizrana. Pour cause, des habitants de la région s'opposent à toute présence de la gendarmerie dans leur village. Les habitants ont déjà fait part, depuis la veille de cette opposition, mais aucune mesure n'a été prise par les autorités concernées. Selon nos sources, la situation demeure tendue dans le centre. Toujours à Tizi Ouzou, un rassemblement a été organisé le matin à la route nationale numéro 12, contre l'élection présidentielle. Dans d'autres wilayas, des observateurs ont été empêchés d'accéder aux centres de vote. Comme à Constantine, « on nous a empêché, avec mes deux collègues d'accéder à l'intérieur des centres de vote, à la nouvelle ville, sans aucune raison valable, alors que dans la commune d'El Khroub, nous n'avons eu aucun problème à le faire, nous avons de contacter nos représentants qui, eux, étaient à l'intérieur, par téléphone », témoigne La directrice de la commission de wilaya de surveillance des élections, pour le compte du candidat Ali Benflis. I.A Nom Adresse email