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Trop nombreux à vouloir cette guerre
Publié dans Liberté le 23 - 03 - 2004

L’exécution de cheikh Yassine précipite le Moyen-Orient dans un nouveau cycle de violence. La logique de vendetta qui structure la guerre israélo-palestinienne relance l’affrontement sur fond de dialectique attentats kamikazes - incursions meurtrières.
Les condamnations fusent de partout, mais restent, comme il en a toujours été, sans conséquences sur la stratégie d’Israël. Sa liberté d’action se suffit du soutien américain qui, cette fois-ci, s’exprime par le silence et l’inertie du Conseil de sécurité. Le veto des États-Unis assure l’impunité à un État devenu enfant gâté de la communauté internationale. Et même si le Conseil ose une résolution, elle sera accueillie par le mépris soutenu que l’État hébreu a invariablement opposé aux réprobations étrangères.
Sous l’administration Bush, cette liberté pour Israël de sévir de la manière qui lui sied, a été sans limites. Elle subsistera dans l’impunité aussi longtemps qu’il occupera la Maison-Blanche. Un autre président pourrait, bien entendu, nuancer ce soutien aujourd’hui absolu, mais sans trop modifier la position de fond des États-Unis.
L’Europe, faute de politique étrangère commune et surtout faute de politique transatlantique, se contentera de produire ses condamnations de forme. Les États de la ligue arabe se réuniront les 28 et 29 mars à Tunis, pour fabriquer des résolutions dans le langage faussement menaçant qu’on leur sait. Peut-être même un comité de suivi de la question palestinienne. Tout cela après avoir surtout palabré de la riposte au projet américain du “Grand Moyen-Orient�. C’est lui qui fait courir Moubarak, Mohammed VI et les émirs du Golfe depuis quelque temps, pas la cause palestinienne. Quelle idée que cette approche globalisante qui lie l’issue de la crise israélo-palestinienne au destin des régimes de la région.
C’est en persistant que le problème sert les États arabes : il en fait des victimes à moindre frais.
Cette guerre israélo-arabe, par procuration depuis trente ans, puisqu’elle ne fait d’un côté que des victimes palestiniennes, les Arabes “ligués� la veulent comme une guerre d’entretien de leur régime. Sinon pourquoi ne chercheraient-ils pas une autre forme de lutte au lieu de soutenir un conflit surréaliste, où des garçons et des filles bourrés d’explosifs affrontent la plus grande puissance militaire du Moyen-Orient appuyée par la superpuissance mondiale et bénéficiant de l’impunité perpétuelle, paraît-il pour la cause Shoah. Le Hamas a été possible parce que c’est le moyen idéologique auquel peut s’adosser ce combat inégal et utopique, suicidaire et irrationnel, contre un ennemi qui ne demande que la “montée aux extrêmes� assuré qu’il est de la supériorité de sa force et même de sa barbarie.
Tout cela fait du beau monde autour du martyre palestinien et des victimes civiles d’Israël.
Sans compter quelques intérêts diplomatiques, voire des intérêts financiers individuels, pour qui la Palestine est un providentiel fonds de commerce. Avec de si nombreuses et diverses contributions, sûr qu’il en mourra encore au Moyen-Orient, et surtout en Palestine.
M. H.


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