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UNE TABLE RONDE DEDIEE À SON ŒUVRE A EU LIEU HIER
Marquez à l'Institut Cervantès
Publié dans Liberté le 07 - 05 - 2014

Un hommage à travers une table ronde a été rendu, hier matin à l'Institut Cervantès d'Alger, à l'écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez, disparu le 17 avril dernier.
Une table ronde dédiée à l'écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez "Gabo" (son surnom dans toute l'Amérique latine), mort le 17 avril dernier à Mexico à l'âge de 87 ans, a été organisée hier matin à l'Institut Cervantès. Lors de la séance inaugurale, l'ambassadeur d'Espagne à Alger, Alejandro Polanco Mata, a dressé un parallèle entre l'œuvre de Gabriel Garcia Marquez et celle de Miguel de Cervantes, soulignant qu'aussi bien la famille Buendia (au centre de Cent ans de solitude) que Don Quichotte sont "des symboles de la solitude". Pour sa part, le chargé d'affaires E.P. à l'ambassade de Colombie en Algérie, Alfonso Soria Mendoza, a déclaré qu'il est important aujourd'hui de "relire et redécouvrir Gabo", notamment dans son pays.
Il expliquera, plus tard, que la réalité colombienne a bien changé et évolué par rapport aux 1980/90, et que malgré son exil, "Gabo a toujours gardé un lien très fort avec la Colombie", s'y rendant chaque année. Par la suite, Mohamed Sari, écrivain et traducteur (et membre du Centre national du livre), Juan Vicente Piqueras, poète et chargé d'affaires auprès de l'Institut Cervantès d'Alger, et Raquel Romero, directrice de l'Institut Cervantès, ont mis en avant certains aspects de l'œuvre de colossal de Gabriel Garcia Marquez, focalisant leurs communications sur l'écrivain complexe. Mohamed Sari, qui a signalé dès le départ que "le monde de Marquez est si vaste" qu'il est difficile de le saisir, a axé sa communication sur les déclarations de Gabo. Fasciné par la narration de Gabriel Garcia Marquez et sa manière remarquable de raconter des histoires, M. Sari a rappelé les "mythes" autour du prix Nobel de littérature 1982, ainsi que l'influence de l'œuvre de Faulkner sur l'auteur de L'Automne du Patriarche. Mohamed Sari n'omettra pas d'évoquer l'engagement de cet écrivain, qui s'exprimait dans le texte, dans la narration, dans l'œuvre elle-même. Concernant la traduction vers l'arabe de l'œuvre de Gabriel Garcia Marquez, M. Sari a indiqué qu'"au début, il était mal traduit", rappelant qu'une traduction de Cent ans de solitude avait été publiée à la fin des années 1980 mais qu'elle était de médiocre qualité. Ces dernières années, la maison d'édition irakienne Al-Mada a publié de remarquables traductions de Gabo (mais aussi de Mario Vargas Llosa), notamment celle de Cent ans de solitude et L'Amour au temps du choléra, tous deux traduits par Salah Êlmani. Mohamed Sari évoquera également la bonne traduction du Tunisien Mohamed Ali Yousfi de L'Automne du Patriarche.
De son côté, Juan Vicente Piqueras s'est intéressé au boom latino-américain et surtout à la génération d'écrivains qui ont écrit des œuvres appartenant au "réalisme magique", dont fait partie Marquez. Une littérature à partir de l'Amérique latine dont les auteurs ont procédé à "une reconquête de la langue espagnole". Pour lui, l'originalité de ces auteurs et de leur littérature se situe dans leur capacité extraordinaire à "regarder le passé, les origines", et dans la "connaissance de leur passé". Gabriel Garcia Marquez était romancier, nouvelliste, journaliste et activiste politique, ce n'est que le romancier et homme de lettres qui a été présenté, débattu et discuté lors de cette table ronde.
S. K
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