Le professeur Mustapha Bensalah a tiré, jeudi à Tlemcen, la sonnette d'alarme au sujet des convoitises dont font l'objet les météorites découvertes en Algérie par des réseaux de trafiquants. "C'est un patrimoine naturel rare et non renouvelable qui fait l'objet de trafic international par des chasseurs de météorites vu la haute valeur scientifique et marchande de ces objets", a souligné l'intervenant dans sa communication : "Intérêt de protéger les sites à météorites et à fossiles". Le communicant, qui est intervenu au deuxième jour du colloque national sur la contrebande, a rappelé que la première météorite est tombée dans la région de Tamentit (Adrar) en 1390. Elle a été récupérée et transférée en France en 1926. Jusqu'en 1989, 19 météorites ont été recensées sur le territoire national, principalement au Sud. Outre leur importance sur le plan scientifique, puisqu'elles permettent d'étudier et de reconstituer les origines du système scolaire, les météorites représentent également une manne pour les trafiquants. Nom Adresse email