Ils dénoncent la gestion anarchique du président de la coopérative immobilière. Le nombre de coopérateurs est passé de 137 à 205. Une quarantaine de bénéficiaires de lots de terrain à la coopérative Oum El-Hayat, sise à la cité Gaoua, sont montés hier au créneau. Ils ont observé un sit-in devant la cour de justice de Sétif. Les protestataires qui se disent lésés sont sortis dans la rue pour faire entendre leur voix et dénoncer ce qu'ils ont qualifié de "gestion anarchique" du président de ladite coopérative. Selon les membres de la coopérative qui ont pris attache avec la rédaction du bureau de Sétif, ladite coopérative est gérée comme une propriété privée. Pointé du doigt, le président d'Oum El-Hayat aurait agi sans consulter les membres de la coopérative, dont le nombre de bénéficiaires est passé de 137 à 205, sans parler des désagréments causés aux premiers bénéficiaires qui voient leurs parcelles de terrain se rétrécir, au point où même des bâtiments y seront érigés. En fait, l'extension de la coopérative immobilière qui a généré beaucoup d'argent a suscité l'ire des bénéficiaires, notamment les membres fondateurs de ladite coopérative qui ont eu recours à la justice. Ces derniers voient que les décisions d'octroi du permis de lotir, alors que la coopérative ne réunissait pas toutes les conditions pour sa bonne marche, est une aberration. Ils disent que toutes les lois sont bafouées. Pour étayer leurs propos, ils affirment qu'"en 2012, les services de l'hydraulique de la wilaya ont émis un avis défavorable, cependant l'assemblée communale sortante a émis un avis favorable". La décision n°964 signée par le maire, quelques jours avant la fin de son mandat, soit le 11 octobre 2012, à la place des références de l'avis des services de l'hydraulique, a été prise sur la base d'une correspondance de la direction de l'urbanisme. "Les responsables de l'hôtel de ville se sont basés sur une correspondance émanant de la direction de l'urbanisme n°4637 en date du 2 octobre 2012, soit neuf jours avant la date de délivrance du permis de lotir." Et d'ajouter : "Dans ladite correspondance, le directeur de l'urbanisme demande aux services de l'APC de procéder à la délivrance du permis de lotir aux coopératives sises à la cité Gaoua, et qu'une enveloppe financière a été débloquée pour prendre en charge la réalisation des réseaux primaires des coopératives, du plan d'occupation des sols de ladite cité. Le hic, c'est que l'enveloppe ne concernait que quelques coopératives de la cité Gaoua, et Oum El-Hayat n'en fait pas partie." Nous avons tenté de prendre attache à plusieurs reprises avec le président de la coopérative, en vain. F. S. Nom Adresse email