L'association Tarwa n Gaya du village Redjaouna, en collaboration avec la direction de la culture, l'APC et l'APW de Tizi Ouzou, organise le 7e concours national de la chanson amazighe, en hommage cette année au chanteur Arezki Rawes, décédé en 1987 dans un accident de la route à Tizi Ouzou. "La manifestation regroupe sept wilayas du pays, notamment Bordj Bou-Arréridj, Bouira, Ghardaïa, Khenchela, Oran, Alger et Tizi Ouzou. L'objectif est de découvrir de nouveaux talents dans la chanson et de les promouvoir. Durant la présélection organisée en mai dernier, nous avons regroupé une cinquantaine de troupes. Après cette étape, une dizaine de groupes ont été sélectionnés pour concourir à cette 7e édition", soulignera Youcef Radji de l'association Tarwa n Gaya. Au programme de la manifestation, dédiée à la chanson amazighe, une exposition permanente de portraits et des textes biographiques qui retracent le parcours d'Arezki Rawes, ainsi que des témoignages sur le chanteur par sa famille et ses amis. Le concours a débuté avant-hier après midi par deux prestations signées les groupes Kazar de Bouira et Takerboust d'Oran. Hier, un recueillement sur la tombe d'Arezki Rawes à Agouni Hamiche, commune de Makouda, était prévu par les organisateurs. Dans l'après-midi, le concours devait se poursuivre avec le groupe Ichawiyen de Khenchela, le chanteur Belkacem Samir d'Oran, les groupes Azal de Bordj Bou Arréridj et Arezki Ouali de Tizi Ouzou. La clôture du concours est programmée pour aujourd'hui avec le groupe Bella d'Alger, Bouaziz Siham de Tizi Ouzou, Djamel Eddine Debache de Ghardaïa, le groupe Redjaouna et par la chorale de l'association Tamkadbout des Ouadhias. Par ailleurs, de son vrai nom Chebli Arezki, né en 1965 à Agouni Hamiche dans la commune de Makouda à Tizi Ouzou, Arezki Rawes a été bercé dans la chanson dès son jeune âge. A 20 ans, Rawes composait déjà des centaines de chansons qu'il n'avait pas pu toutes enregistrer. Il compte deux albums enregistrés en 1986 et 1987. Parmi les chansons d'Arezki Rawes les plus connues, on citera, entre autres, Siwdhas slam, Inass a Yahviv Inass et Thavrimth El Fetta. Il meurt, en compagnie de ses trois amis, dans un accident de la circulation à la sortie de Tizi Ouzou en 1987. K. T Nom Adresse email