En déplacement, hier, dans la wilaya de Médéa, Mme Nouria Benghebrit, ministre de l'Education nationale, a annoncé de nouvelles mesures devant accompagner son plan de réformes. "Nous sommes dans une optique qui définit le noyau d'un curriculum au-dessous duquel on ne peut descendre. La wilaya de Médéa a préparé la problématique de la refonte pédagogique. Il faudrait qu'on aille à l'enseignement. Nous devons élaborer une charte de déontologie, approfondir et donner les nouvelles professionnalités de l'enseignement", lancera Mme la ministre. La ministre annoncera qu'à partir de juillet, il sera procédé au renforcement des compétences chez l'enseignant. En matière de gouvernance, elle parlera d'améliorations des prestations et de contrat de performance avec les directeurs d'établissement. C'est, dira-t-elle, la réflexion que suggère le logiciel présenté par la Direction de l'éducation. À une question relative aux fraudes, la ministre répondra que l'année dernière est une histoire inédite dans notre pays. "Cette année, nous avons mis en place un système qui permet de prévoir la fraude par une augmentation du nombre d'observateurs, entre autres mesures. Le bac est devenu une affaire nationale, son organisation est une véritable machine de guerre." Pour mener à bien les réformes, la ministre considère que le pacte de paix est un moyen approprié pour instaurer le dialogue permanent avec les partenaires et ainsi éviter les perturbations enregistrées les années passées et qui ont amené à des seuils de programme d'examen. Pour la ministre, les seuils ne seront désormais plus une revendication afin de mieux préserver l'intérêt du candidat. M. E. Nom Adresse email