La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a exprimé, mercredi à Médéa, son souhait de voir "s'instaurer un dialogue permanent au sein de la famille de l'éducation nationale", en soulignant que le secteur "a besoin de stabilité et d'un répit sur le front social pour pouvoir jouer pleinement le rôle qui lui est dévolu". S'exprimant en marge de sa visite d'inspection d'un centre d'examen des épreuves du baccalauréat, au niveau de la commune de Médéa, Mme Bengherbit a indiqué que son département ministériel "va tout mettre en place pour parvenir, d'ici peu, à une sorte de pacte de paix avec les différents partenaires du secteur de l'éducation". "Un tel pacte implique l'adhésion de tous les acteurs, notamment les syndicats, et l'engagement d'un dialogue permanent entre les différents administrations, syndicats, parents d'élèves et enseignants", dira-t-elle. La ministre a fait part également de son intention de "mettre en place une charte d'éthique et de déontologie" qui va permettre à l'enseignant "d'être un acteur essentiel dans le processus de refonte pédagogique" que le ministère "s'emploie, d'ores et déjà, à mettre sur rails". "L'objectif d'une telle démarche est de réaliser un saut qualitatif en matière d'éducation et d'enseignement", a-t-elle ajouté. Evoquant les résultats des réformes de l'éducation, Mme Benghebrit, a fait part de "certaines insuffisances dues au manque de cohésion entre les parties concernées par l'exécution de ces réformes, au manque de système d'évaluation et de suivi de l'opération, ainsi qu'à l'absence d'une instance chargée de les piloter". "Le perfectionnement du système pédagogique actuel, le renforcement de la formation de l'encadrement et la gouvernance, vont constituer les trois principaux leviers de la refonte pédagogique que le ministère entend mettre en application, dès cette année, pour pallier aux insuffisances constatées et améliorer les compétences des élèves", dira encore la ministre de l'éducation nationale.