Même si des Sétifiens ont apprécié le lancement, le 8 mai dernier, des travaux du tramway de Sétif, d'autres ne manquent pas d'afficher leur inquiétude quant aux désagréments qui pourraient être causés. Routes éventrées, trottoirs défoncés, circulation automobile difficile à longueur de journée, stationnement impossible, poussière en été et gadoue en hiver ; c'est le décor qui fait peur. En effet, la ville sera "labourée", et ses habitants doivent prendre leur mal en patience. La réalisation du projet tant attendu et dont le coup d'envoi a été donné au carrefour El-Bez par le wali de Sétif, a été confié au groupement turc Yapi Merkezi, au français Alstom et à l'algérien Alstom après une étude réalisée par Yuksel Proje (Turquie). Il durera, selon la fiche technique du projet, 40 mois et générera, durant cette période, près de 1600 postes d'emploi directs. La première ligne comptera une trentaine de stations et traversera la ville d'est en ouest, sur 15 km. De l'entrée ouest du pôle universitaire El-Bez à la cité des 300-Logements à l'est, en passant par la faculté centrale, la gare routière, Aïn Fouara, le siège de la wilaya, Aïn Tebinet, cité Mékarni appelée communément les "Tours" et le marché des 1014-Logements. Ce nouveau mode de transport assurera des services pour 5000 personnes par heure avec une fréquence de quatre minutes. Par ailleurs, beaucoup de Sétifiens souhaitent que, dès la réception du projet à la fin 2016, la circulation automobile soit plus fluide. F S Nom Adresse email