Le président du parti politique Taj, Amar Ghoul, a animé, avant-hier, un meeting au complexe touristique de Matares (Tipasa). Abordant l'actualité nationale, il s'est longuement attardé sur l'importance des consultations menées par Ahmed Ouyahia sur le projet portant sur la révision de la Constitution. Devant un parterre de cadres et de militants de son parti, Amar Ghoul a tenté de vendre les nouveautés introduites dans la mouture proposée par la présidence de la République. Il a rappelé, à l'occasion, les suggestions de son parti pour la nouvelle Constitution. Ces suggestions porteront, selon lui, sur la séparation entre le pouvoir législatif, judiciaire et exécutif. Et d'ajouter que le projet de la Présidence s'inscrit dans la durée. Sur sa lancée, le chef de file du parti Taj soulignera que cette Constitution constitue un tournant décisif pour l'avenir du pays. "L'avenir du pays appartient à la jeunesse algérienne qui va prendre le flambeau." Sur un autre plan, le ministre des Transports est revenu sur l'incident qui a émaillé, la semaine passée, la plénière à l'APN, où deux députés du parti Taj se sont disputés. Il annoncera que le député Ahmed Salah Lataïfi du parti Taj est définitivement exclu de son parti pour avoir agressé moralement et physiquement le chef du groupe parlementaire de Taj, Med Kamel Abazi, en séance plénière consacrée à l'examen du plan d'action du gouvernement. Aussi, il a abordé le problème des frontières algériennes avec les pays du Sahel, notamment avec la Libye. Comme d'habitude, il accuse les capitales occidentales d'être à l'origine de la déstabilisation de la région du Sahel. À cette occasion, Amar Ghoul a rendu hommage aux forces de l'ANP qui veillent sur la protection des frontières. B. B Nom Adresse email