Les 45 stands ont été pris d'assaut par de nombreux étudiants, mais ceux qui proposent des formations supérieures universitaires, tels le Canada, le Japon et la Russie, ont été les plus convoités. L'engouement des Algériens pour les études à l'étranger augmente au fil des manifestations dédiées à cette prestation que se disputent de plus en plus divers organismes étrangers. Comme il fallait s'y attendre, le Salon de l'étudiant algérien, qui a ouvert ses portes hier à l'université des sciences et des technologies de Bab-Ezzouar, a drainé la grande foule. Nombreux sont les étudiants intéressés et même des parents qui sont arrivés avant l'ouverture officielle du salon par l'agence de communication organisatrice de l'événement, The Graduate. Pas moins de 45 exposants nationaux et étrangers notamment des universités, de grandes écoles, des ambassades, des organismes de recrutement ont vu défiler des centaines d'étudiants en quête d'une formation supérieure à l'étranger. C'est tout sourire que les différents participants ont accueilli les "prospecteurs" auxquels toutes les explications ont été fournies. Encore mieux, les étudiants intéressés par une quelconque offre de formation pouvaient même s'inscrire sur place et quitter le stand chargé de prospectus détaillant les offres de formation. Pour avoir accès à toutes les propositions des différents participants à la manifestation, les étudiants n'avaient qu'à faire une longue queue en vue de s'inscrire et avoir droit à une carte qui leur permettrait de les télécharger via Internet. Mais en dépit de cela, nombreux sont ceux qui ont préféré faire le tour des stands et discuter avec les représentants. La ruée des jeunes était telle que parfois le représentant de l'organisme étranger ne pouvait plus se contenter d'accueillir les visiteurs à tour de rôle. Il fallait improviser et hausser la voix pour que la communication sur les offres parvienne à tous. Il est vrai que les 45 stands ont éveillé la curiosité des visiteurs, mais certains ont connu un large engouement et un intérêt plus particulier. Il s'agit notamment de ceux qui proposent des formations universitaires que ce soit en graduation ou en postgraduation. C'est le cas pour la Russie via le réseau Racus qui compte plusieurs universités, le Canada à travers, entre autres participants, le Collège Herzing, et le Japon. Le stand de ce dernier était noir de monde et pour cause : l'ambassade offre des bourses d'études. "Nous avons des bourses d'études avec prise en charge totale pour diverses formations, entre autres, des formations thématiques de trois à six mois et des études de longue durée", nous dit l'un des représentants. Et de répliquer à notre question de savoir quelles sont les critères de sélection : "Nous prenons les meilleurs." Très sollicités, les représentants du Collège Herzing du Canada nous expliquent que l'objectif de leur participation à cet événement est de "recruter des étudiants pour différentes formations très pointues en Amérique du Nord qui permettent à l'étudiant d'être opérationnel une fois dans la vie active. Et ceci n'est jamais le cas en Algérie". De son côté, Campus France encourage les étudiants à faire des études en France "un projet personnel" bien réfléchi qui débute par un test de français. Autres exposants qui n'ont pas manqué de "clients", les organismes recruteurs tel Dynajoob qui ne se contente pas de lister les offres et les demandes d'emploi proposées en Algérie, au Maroc et au Moyen-Orient, mais fait réellement dans l'accompagnement des diplômés en quête d'emploi. "Nous allons jusqu'à proposer aux recruteurs de faire confiance aux jeunes diplômés, primo-demandeurs d'emploi, car leur problème c'est l'expérience", nous confie la représentante. Enfin, d'innombrables offres alléchantes sont faites aux nombreux visiteurs. À savoir combien parmi eux réussiront au final à réaliser le rêve d'étudier à l'étranger. M B Nom Adresse email