Le premier adversaire des Verts et épouvantail du groupe H est arrivé mardi soir au Brésil. La délégation belge a pris le vol SN2014 à bord de l'Airbus A330 de la compagnie aérienne Brussels Airlines aux couleurs des Diables rouges. Entre 15 et 16h, l'avion a effectué une escale de 40 minutes à Dakar, au Sénégal, en vue de faire le plein de carburant avant de poursuivre le vol jusqu'à destination directe de Sao Paulo, où les Diables rouges ont atterri à 19h45, heure locale. Après un déplacement en car d'environ une heure, la sélection de Marc Wilmots est arrivée, sous une pluie fine et un temps venteux au Paradise Golf and Lake Resort de Mogi das Cruzes où ils ont installé leur QG. Au lendemain de leur arrivée, les coéquipiers d'Eden Hazard ont effectué une légère séance d'entraînement. Aujourd'hui, le staff technique des Diables rouges a programmé une rencontre amicale à huis clos face à la sélection des Etats-Unis de Jurgen Klinsmann. La vidéo postée par l'Union royale belge des sociétés de football au départ des Diables rouges de Bruxelles montre, à ce sujet, un groupe de joueurs qui donne surtout l'impression de bien vivre ensemble. Une joie de se retrouver et d'entamer la plus belle et la plus exigeante des conquêtes footballistiques planétaires confirmée, par la suite, par des selfies postés par les Vincent Kompany et Steven Dufour, entre autres, sur les réseaux sociaux, les montrant "heureux d'être au Brésil pour la plus belle des Coupes du monde". À leur hôtel, qui a été érigé en véritable forteresse, les Diables rouges, comme l'ont d'ailleurs rapporté leurs compatriotes journalistes, est interdit aux visiteurs belges, algériens, russes et sud-coréens ! Autrement dit, ceux des équipes du groupe H dont le team de Marc Wilmots est l'archifavori. Etalé sur une superficie de 120 hectares, comprenant deux parcours de golf, un lac et, surtout, plusieurs terrains de football gazonnés, le camp de base des Belges offre toutes les conditions nécessaires pour un maximum de concentration pour les besoins d'une préparation où chaque détail aura son importance. Surtout que pour sa première sortie officielle dans cette Coupe du monde, la Belgique sera grandement attendue en raison de son statut de candidate au titre final. Cela même si certains spécialistes contestent ce qu'ils considèrent comme une surévaluation de la très annoncée superpuissance offensive des Diables. La référence européenne en la matière, le journal français L'Equipe en l'occurrence, qui a repris les prévisions d'un site spécialisé (slate.fr) attribue même à la Belgique le sobriquet d'équipe "la plus survendue du Mondial". "Une nouvelle génération hyper-talentueuse (Hazard, Lukaku, Courtois, de Bruyne...), une première place de son groupe de qualification (8 victoires et 2 matchs nuls), une communication ultra-efficace sur les réseaux sociaux. Et même... un clip avec Stromae, qui leur a composé un hymne officiel. Les Diables rouges surfent sur un engouement indéniable. Ceux qui n'ont plus participé à cette compétition depuis l'édition asiatique de 2002 (où ils avaient fait trembler le futur vainqueur brésilien en huitièmes) rêvent de gagner le titre. Et puis, quoi encore ? Un bon directeur marketing n'a jamais fait gagner une Coupe du monde", mentionnait, ainsi, ledit support médiatique qui citait en référence l'inoubliable fiasco colombien de la World Cup 1994. De quoi booster encore davantage le moral de la troupe à Vahid Halilhodzic en perspective du choc Algérie-Belgique. Un rendez-vous historique que la génération actuelle aura l'occasion d'élever au rang des légendaires RFA-Algérie (1982), Algérie-Brésil (86) ou encore Angleterre-Algérie (2010). À condition, toutefois de renvoyer, dès mardi, ces Diables rouges en enfer ! Nom Adresse email