L'Ecole de jeunes sourds de Béjaïa nous écrit Suite à la parution de notre article, le 19/06/14, intitulé «Le collectif des travailleurs dénonce les atteintes aux libertés syndicales», la directrice de l'Ecole de jeunes sourds de Béjaïa nous a adressé un droit de réponse. Un écrit dans lequel elle "dément en bloc" la déclaration du collectif. Elle considère les propos, contenus dans la déclaration, "comme un tissu de propos mensongers interprétés par deux éléments perturbateurs." Loin de nier l'initiative visant à créer une section syndicale par le collectif des travailleurs, la directrice soutient que "la liste collectée pour la création d'une section syndicale a été détournée de son objectif initial et a été utilisée à des fins personnelles, à savoir publication d'articles de presse ternissant l'image de l'école." Et quant au fait qu'elle soit qualifiée d'allergique au syndicat elle a déclaré : "J'ai en ma possession un document qui démontre le contraire, car en 2010 après avoir autorisé la création d'une section syndicale UGTA, la démarche n'a pas abouti faute de quorum (ci-joint PV de carence)", selon l'écrit de la direction de l'Ecole des sourds. Boumerdès : Les retraités de GCB Sonatrach protestent Plus de 300 travailleurs retraités de GCB (Entreprise nationale de génie civil et mécanique) du groupe Sonatrach ont observé avant-hier devant le siège de cette entreprise à Boumerdès un sit-in pour demander le versement de leur prime compensatoire. Les protestataires ont été surpris par l'accueil qui leur a été réservé aussi bien par la direction que par le syndicat. "Plus de 200 employés et agents de sécurité et même des syndicalistes de l'entreprise conditionnés à bloc ont été déployés devant le siège de l'entreprise pour intimider de vieux retraités pacifiques dont certains sont malades", s'indignent ces retraités. "Du jamais vu dans une entreprise où le syndicat censé défendre les travailleurs et les retraités tente de dresser les uns contre les autres, au nom de la sauvegarde de l'entreprise, soulignent-ils. "La plupart des agents de sécurité rencontrés sur place, visiblement mal informés de la revendication des retraités, ont cru à la rumeur qui leur a été soufflée sciemment par certains «représentants de travailleurs»", affirment les retraités de GCB. "Dans les autres filiales de Sonatrach où cette prime a été déjà versée aux retraités, telles que l'Enageo, l'ENSP, l'ENTP, Sonatrach, alors qu'à Naftal elle a été consacrée dans un protocole d'accord de Naftal, tandis que qu'à GTP, elle a été mise à discussion par le syndicat au niveau du conseil d'administration de l'entreprise ; au niveau de GCB c'est le syndicat qui est monté au créneau pour rejeter cette revendication", déplore un autre retraité de Boudouaou. "Pis encore, le même syndicat a poussé le bouchon jusqu'à établir une attestation versée au tribunal administratif pour dire que cette prime «menace la stabilité de l'entreprise», ajoute-t-il. Pour les retraités, cette indemnité a été décidée par l'ancien ministre de l'Energie et des Mines le 18 avril 2008 et approuvée par l'ancien chef de gouvernement Ahmed Ouyahia le 27 juillet 2008. Interrogé, le DRH de GCB, M. Haniz Lyes, affirme d'emblée que "ces retraités n'ont pas droit à cette prime", précisant qu'ils n'ont pas cotisé au moment où ils étaient en activité. Et il ajoute : "Cette indemnité ne se trouve pas dans la convention collective." M. T. larbatache (Boumerdès) : Disparition d'un septuagénaire La population de la commune de Larbatache (daïra de Khemis El-Khechna, wilaya de Boumerdès) est sous le choc après la disparition d'un homme de 76 ans. En effet, le dénommé Taleb Rabah, habitant le douar Hezazta, n'a pas donné signe de vie depuis qu'il est sorti de son domicile à bord de son véhicule Hyundai Accent. Selon les membres de sa famille, le jour de sa disparition, la victime devait rejoindre le village de Larbatache, mais depuis ce jour-là il n'est plus revenu chez lui. La famille du disparu, qui a alerté les services de sécurité, est très inquiète : "C'est est un vieux retraité, père de famille, qui va chaque jour au village de l'Arbatache pour travailler. Il y a trois jours on n'a pas retrouvé ni lui ni sa voiture", nous a déclaré un proche du disparu. Nasser Zerrouki Nom Adresse email