Plusieurs secteurs d'activité vont ainsi bénéficier de la revalorisation des salaires. Les postiers, les pétroliers, les travailleurs de la SNVI, de l'OPGI de l'AADL et des ex-EPLF sont notamment concernés. L'augmentation de salaires varie entre 13 et 20% pour les travailleurs de la mécanique dont les entreprises se trouvent en bonne santé financière, mais elle ne sera que de 5 à 12% pour les travailleurs des entreprises dites “déséquilibrées” ou déstructurées appartenant au même secteur. Ainsi l'augmentation de salaire pour les 10 000 travailleurs de la SNVI sera comprise entre une fourchette de 5 à 20%. Quant à la prime de panier, qui était de 200 DA, elle est passée à 250 DA, alors que la prime de la femme au foyer fixée à 1 300 DA est passée à 1 500 DA. Mais il reviendra aux conventions collectives de déterminer, dans les jours qui viennent, les augmentations réelles suivant la santé financière de chaque entreprise, a-t-on appris de sources proches de la Fédération de la mécanique. Même situation au niveau du groupe de Sonatrach où l'augmentation de salaire arrêtée hier et qui se situe entre 10 et 20% sera appliquée suivant la santé financière de chaque filiale. Dans la branche de la chimie et les entreprises assimilées, le taux maximum est fixé à 20%, alors que dans la branche hydrocarbures qui comprend entre autres Sonatrach, Naftal, GCB, GTP, ENSP, Enageo… le taux varie entre 10 et 20%, nous a affirmé hier le secrétaire général de la fédération, M. Beldjerdi Sid-Ali, qui a tenu, lui aussi, à préciser que les augmentations définitives seront établies entre le partenaire social et l'employeur au niveau de chaque entreprise. Et encore une fois, c'est la santé de l'entreprise qui sera déterminante pour l'établissement de la grille de salaires. M. Beldjerdi a tenu à souligner que malgré la conjoncture, la direction de Sonatrach a montré toute sa disponibilité pour permettre la signature de cette convention de branches. Dans le secteur du bâtiment, les augmentations varient d'une entreprise à une autre. Ainsi pour les 9 000 travailleurs des bureaux d'étude, du CTC, du Cneru, le taux d'augmentation sera compris entre 20 et 25%, selon M. Zitouni, secrétaire général de la Fédération du bâtiment joint hier par téléphone. Quant aux autres entreprises comme l'AADL et l'ENPI (ex-EPLF), le taux se situe entre 10 à 15%, alors que le taux pour les travailleurs de l'OPGI qui était hier encore en négociation, il sera de 10%. Pour ce qui est du secteur des postes et des télécommunications, nous avons appris hier de sources proches de cette fédération que les augmentations décidées et signées sont comprises entre 20 et 25% pour les travailleurs d'Algérie Télécom, Algérie Poste et ceux de Mobilis. En outre, la prime de panier qui était fixée à 250 DA passera à 400 DA, alors que la prime de la femme au foyer qui était de 1 000 DA, est fixée désormais à 1 500 DA. La révision de l'indemnité liée aux frais de transport sera également revalorisée.