Les médias néerlandais ont salué hier le "miracle" de la qualification in extremis de leur équipe pour les quarts de finale du Mondial face au Mexique (2-1), en évoquant longuement le ou les penaltys mérités ou non par l'attaquant vedette Arjen Robben. Pour le tabloïd De Volkskrant, la victoire a été "une issue miracle méritée par l'équipe et son esprit combatif", et "Robben était un boxeur cherchant le KO face à un adversaire titubant". Robben a bénéficié, au bout des arrêts de jeu (90'+4), du penalty de la victoire, transformé par Huntelaar. Après le match, Robben a affirmé que ce penalty, sifflé pour une faute du capitaine mexicain, Rafael Marquez, était tout à fait légitime, tout en reconnaissant avoir "plongé" en première mi-temps pour tenter d'en obtenir un, déjà sur un contact avec Marquez. "Robben méritait déjà un penalty (...) quand il a été touché dans un premier temps par Marquez, puis jeté à terre par Hector Moreno", tranche le quotidien populaire De Telegraaf. Le penalty final est "tout à fait mérité, car les Néerlandais ont continué à jouer au football tandis que le Mexique se cantonnait à défendre son avantage de 1 à 0", ajoute le journal. "La grande évasion", titre un autre tabloïd, NRC Next, en référence au film-culte de John Sturges 1963 avec Steve McQueen : le plongeon final de Robben "était quelque peu théâtral mais, si vous prenez en considération les précédentes fautes commises sur lui, il a suffi à convaincre l'arbitre d'accorder le penalty". "De l'enfer au paradis en six minutes", renchérit l'Algemeen Dagblad : les Pays-Bas sont passés "d'un knock-out presque certain à, peut-être, un titre de champions du monde". Le soulagement général n'empêche toutefois pas De Volkskrant de critiquer le sélectionneur Louis van Gaal, "qui s'est entêté dans une tactique défensive contre un Mexique qui n'était pas tellement fort, une insulte par moments pour l'œil de l'expert". Nom Adresse email