Avec un taux de réussite de 80,16%: Tizi Ouzou classée première nationale au BEM La wilaya de Tizi Ouzou vient de réaliser encore une performance nationale en matière de résultats obtenus aux examens de fin d'année. En effet, après avoir été classée en seconde position au niveau national en matière de résultats obtenus au BEM, la wilaya de Tizi Ouzou vient de se hisser à la tête du peloton national avec un taux de réussite 80,16%. Sur les 16 267 inscrits au BEM, 12 828 élèves examinés, soit 80,16%, ont obtenu la moyenne nécessaire à l'obtention de ce sésame qui permet le passage aux classes secondaires. Selon un communiqué de la direction de l'éducation de la wilaya de Tizi Ouzou, deux CEM ont réussi à obtenir un résultat de 100% à cet examen. Il s'agit de l'école moyenne Nachef-Mohamed-Akerou d'Azeffoun et l'école Chalal-Mohamed-Saïd de Boudjima, suivie du nouveau CEM de Drâa El-Mizan, qui a obtenu un taux de 98,82% de réussite. La moyenne la plus élevée obtenue à cet examen est de 18,96, obtenue par Saâdi Leticia du CEM Akli-Amar de Bouzeguène, suivie de Kechaia Yasmine du CEM Dardar avec une moyenne de 18,78, et de Boucetoua Nesrine de Boukhalfa avec 18,76. Il est à rappeler que la wilaya de Tizi Ouzou a été déjà classée première wilaya au niveau national en matière des résultats à l'examen de 5e. S. LESLOUS Bouira: Journée d'étude sur la transplantation rénale à Sour El-Ghozlane A l'initiative de l'association El-Amel d'aide aux insuffisants rénaux, une journée d'étude a été organisé, dernièrement, au niveau de l'Institut national de formation paramédical de Sour El-Ghozlane. Dans leurs communications, trois médecins spécialistes du service néphrologie de l'hôpital d'Hussein-Dey (ex-Parnet) ont développé plusieurs thèmes, entre autres l'erreur médicale, la greffe rénale du point de vue législatif et religieux et la transplantation. Le Dr Bougherida a abordé les erreurs médicales et le manque de diagnostics précoce chez les sujets. "70% des malades atteints d'hypertension, notamment ceux mal équilibrés, les diabétiques par exemple, finissent par avoir une insuffisance rénale. Une mauvaise prise en charge de ces malades par leur médecin traitant, notamment les généralistes, risque de créer des complications. Parfois, des traitements non étudiés par certains généralistes sont à l'origine de complications." Le Dr Kessas abordera le volet de l'insuffisance rénale, une fois le patient atteint de cette maladie. Pour lui, la meilleure prise en charge du patient n'est autre que la transplantation rénale. Dans tous les cas de figure toutes les méthodes sont complémentaires. Mais entre la dialyse et la dialyse péritonéale, la dernière est meilleure. Thèse appuyée par le Dr Zaïdi : "La transplantation rénale donne une vie meilleure et assure une survie plus longue. Mais cette méthode n'est pas synonyme de guérison. Un traitement spécifique et suivie rigoureux est obligatoire après le postopératoire, tant pour le donneur que pour le receveur." Du point de vue de la loi, "seuls les membres de la famille sont autorisés pour les donneurs ; mais au vu du manque de donneurs, parfois nous acceptons les proches tels les époux, cousins, oncles à conditions que le bilan soit conformes aux conditions médicales." Afin de parer aux difficultés d'organes, où pas moins 19 400 insuffisants rénaux attendent la transplantation rénale, "il est plus judicieux de développer le rein du cadavre, une méthode qui a porté ses fruits dans plusieurs pays. Dans les pays développés la dialyse est un passage vers la greffe en moins de trois années. En Algérie des malades attendent depuis 45 ans." A. DEBBACHE Nom Adresse email