À l'initiative de la fondation Tiregwa, qui a organisé les Journées culturelles amazighes, Djaffar a donné deux spectacles à Ottawa et Montréal, où le public a eu l'occasion de découvrir un enfant du lycée qui taquine la guitare avec dextérité. Il a eu même le privilège de se produire en première partie lors du spectacle de Takfarinas, le 21 juin à Montréal. Il a découvert la guitare presque en même temps que le bibéron. C'est que lui, Djaffar Ali Mamar, a déjà édité son premier album à l'âge de 11 printemps. Encadré par son paternel, Mourad, lui-même artiste, puisqu'il est parolier du groupe Izenzaren (rayons du soleil), un groupe qui fait dans la chanson engagée, Djaffar a vite fait de s'affirmer sur la scène musicale kabyle. à raison d'un album par année depuis 2010, il a su se tracer la voie qui est la sienne. Son premier opus évoque l'espoir têtu d'une jeunesse en perte de repères. Assirem est une conviction chevillée au corps que les choses vont changer tôt ou tard, dit-il. Viendra ensuite un duo flamboyant avec Ali Ideflawen. En 2012, le jeune artiste consacre un hommage à Matoub Lounès avec Ghas mezziyegh (En dépit de mon jeune âge). Son dernier album est un retour aux sources. Djaffar tutoie les traditions ancestrales à l'ère de la mondialisation. Dans un style qui embrasse différentes sonorités musicales, allant du folklore au chaâbi en passant par le moderne et ses arpèges, il interprète Abzim n lfetta dans un duo avec la chanteuse Aldjia. Parallèlement à ses productions, l'enfant de Yattafen en Haute Kabylie, le même patelin que le géant Kamel Hamadi, multiplie les spectacles sur scène. Il s'est ainsi produit à plusieurs reprises à Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira, Alger, Sétif, Médéa, etc. Le jeune d'Aït Saâda commence à faire ses premiers pas sur la scène internationale. à l'initiative de la fondation Tiregwa, qui a organisé les Journées culturelles amazighes, Djaffar a donné deux spectacles à Ottawa et Montréal, où le public a eu l'occasion de découvrir un enfant du lycée qui taquine la guitare avec dextérité. Il a eu même le privilège de se produire en première partie lors du spectacle de Takfarinas, le 21 juin dernier à Montréal. Même s'il ne veut pas délaisser ses études secondaires en langues étrangères, Djaffar planche déjà sur des projets dont sa tête fourmille. Il prévoit ainsi un retour au studio pour peaufiner un nouvel album, dont l'architecture est d'ores et déjà prête. Le poète Moh Bournane pourrait y participer. Par ailleurs, il ambitionne de participer dans l'un des festivals dont pullule la métropole québécoise. Il se dit encouragé lorsqu'il voit que beaucoup d'artistes algériens participent régulièrement à ces rendez-vous musicaux qui regroupent le gotha de la musique mondiale. à titre d'exemple, Sidi Bémol, Hamid Ouchène et le groupe Labass sont programmés au festival international Nuits d'Afrique qui aura lieu du 8 au 20 juillet, alors que le groupe Berbanya a eu le privilège de se produire sous le label du Festival international de jazz de Montréal. Y. A. Nom Adresse email