L'UGTA et les différentes organisations patronales ont donné leur accord pour prendre part aux discussions autour de la révision du code du travail. Le patronat apportera sa contribution pour l'enrichissement de l'avant-projet. L'objectif est d'arriver à un consensus à travers lequel la meilleure formulation de ce texte qui définira les droits et les obligations de toutes les parties concernées sera arrêtée. Au cours d'une réunion qui a regroupé le secrétaire général de l'UGTA, les représentants de l'Union des entrepreneurs publics (Unep), la Confédération du patronat (Cap), la CGEA, la FCE, l'Union des investisseurs (UNI), la CNPA, la Cipa, Seve et la CGBTPH, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Ghazi, a présenté les grandes lignes de cette première ébauche. Il a tenu à préciser que l'élaboration de ce texte s'inscrit en droite ligne des orientations du gouvernement visant une réactualisation de la législation du travail selon les défis qui attendent l'Algérie et en adéquation avec les profondes mutations sociales et économiques enregistrées ces dernières années. L'Exécutif accorde également une importance capitale à la conformité de la réglementation qui régit le monde du travail en Algérie avec les engagements internationaux du pays, notamment les conventions qu'elle a signées dans le cadre de l'Organisation internationale du travail (OIT). À l'issue de la rencontre, une période de réflexion a été accordée à chaque organisation afin qu'elle puisse examiner cette première mouture et apporter les amendements et les propositions nécessaires. La première copie du projet de code sera, faut-il le souligner, finalisée en novembre ou décembre prochains pour être soumise en Conseil de gouvernement. Le texte comprend, entre autres, des dispositions relatives à la lutte contre le travail informel. Il s'agit d'un outil de référence unifié englobant plus de 700 articles adaptés au développement socioéconomique. Le futur code du travail prendra en considération l'évolution du contexte économique et social enregistré dans le pays et dans le monde ces dernières années en vue de "donner davantage de fluidité à la relation de travail avec le double souci de répondre aux attentes des employeurs, d'une part, et d'assurer la protection des droits des travailleurs, d'autre part". B. K. Nom Adresse email