En prévision de la tripartite sociale, la Coordination du patronat algérien (CPA), a exprimé, hier, lors d'une conférence de presse à Alger, sa satisfaction quant aux résultats de cette rencontre. Une occasion pour les membres de la CPA de mettre en relief les principales propositions soumises au gouvernement dans le cadre de la relance de l'industrie nationale et la protection de la production nationale. Regroupant sept organisations patronales (UNI, Cipa, CNPA, Seve, CAP, CGEA et Unep), la Coordination affiche son optimisme quant au travail des groupes de travail mis en place qui vont apporter des réponses aux préoccupations soulevées. Pour le président de la CNPA et porte-parole de la CPA, Naït-Abdelaziz, « ce qui est attendu de la part des pouvoirs publics, c'est d'apporter des solutions politiques aux problèmes posés et d'assurer leur application sur le terrain ». De son côté, le président de l'Unep (public), M. Slimani s'est dit confiant après les engagements des pouvoirs publics. « La première garantie, c'est la parole du Premier ministre et son engagement, la deuxième, c'est le fait de limiter le temps à trois mois aux groupes de travail pour rendre leurs conclusions et inscrire leur évaluation à l'ordre du jour de la prochaine tripartite sociale », a-t-il précisé. M. Slimani a souligné les efforts consentis par le gouvernement en vue de réhabiliter l'entreprise publique. Il soutient, toutefois, qu'il est temps de reconfigurer le secteur public, de le soumettre au code du commerce et de lui accorder plus de liberté d'entreprendre. Sur la partenariat public-privé, il dira que la présence de son organisation au sein de la CPA renseigne sur la volonté d'exploiter les niches de synergie existant entre les deux secteurs. « Le président de l'Unep a réitéré la nécessité de dépénaliser l'acte de gestion et de réviser à la hausse la rémunération des cadres des entreprises publiques. Le président de la CAP, Boualem Merakech, a, pour sa part, fait observer que pour assurer un équilibre économique, il est impératif de maîtriser les importations en proposant de créer un seul portail ou un système qui permettrait d'identifier nos besoins en matière d'intrants. Dans le même sens, le président de la Cipa, Abdelaziz Mehenni, s'est dit favorable à la demande de l'UGTA d'introduire l'autorisation d'importation pour les produits qui sont fabriqués localement.