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La France et l’élection présidentielle algérienne
Publié dans Liberté le 05 - 04 - 2004

Une couverture timide de la campagne électorale dans les médias et toujours pas le moindre commentaire d’un dirigeant politique français : Alger peut tout reprocher à Paris sauf de s’intéresser de trop près à l’élection présidentielle du 8 avril. Même le début, samedi 3 avril, des opérations de vote dans l’Hexagone, n’a pas provoqué le “déclic� attendu. La France officielle observe toujours un silence qui ressemble, à s’y méprendre, à de l’indifférence. Du jamais-vu depuis l’indépendance algérienne ! Jusqu’à présent, en effet, tous les événements majeurs de la vie politique algérienne ont été systématiquement commentés par Paris avant, pendant et après leur déroulement. Dernier exemple en date : la présidentielle d’avril 1999. Le ministre français des Affaires étrangères de l’époque, le socialiste Hubert Védrine, avait émis publiquement des réserves sur les conditions de l’élection d’Abdelaziz Bouteflika après le retrait de ses six concurrents la veille du scrutin. Un commentaire qui avait fortement déplu au nouveau président algérien. Mais, depuis 1999, beaucoup de choses ont changé entre la France et l’Algérie. Aujourd’hui, la relative indifférence de Paris peut d’abord s’expliquer par le changement de la majorité au pouvoir. Contrairement à 1999, c’est un gouvernement de droite gaulliste qui dirige la France. Or, les gaullistes sont moins sensibles aux arguments des droits de l’Homme ou de démocratie dans les pays arabes. Le président Chirac n’a t-il pas déclaré en décembre 2003 à Tunis que “le premier des droits de l'Homme, c'est de manger, d'être soigné, de recevoir une éducation et d'avoir un habitat. De ce point de vue, il faut bien reconnaître que la Tunisie est très en avance sur beaucoup, beaucoup de pays� ? La France, qui veut que le Maghreb reste sa zone d’influence, ne veut surtout pas se fâcher avec les dirigeants locaux de crainte que ces derniers ne se tournent vers les États-Unis, moins regardants eux aussi sur les questions de démocratie et de droits de l’Homme. D’ailleurs, à Paris, on s’inquiète beaucoup plus des conséquences éventuelles de l’annonce par les Américains de leur “initiative pour un Grand Moyen-Orient�, qui inclut les pays du Maghreb, que de l’issue de l’élection présidentielle algérienne, pourtant incertaine. “Sur l’élection algérienne, nous naviguons à vue. Nous ne disposons d’aucun élément fiable nous permettant d’anticiper l’issue de ce scrutin�, affirme un diplomate français, qui a requis l’anonymat. Aucun sondage n’a été réalisé par l’ambassade de France et les intentions réelles de l’armée restent méconnues.
Seul élément rassurant : quelle que soit l’issue de l’élection qui devrait se jouer entre Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis, le futur chef de l’État algérien ne sera pas un inconnu pour Paris.
L. G.


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