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Ose qui peut !
Avant-première de Viva Laldjérie à Alger
Publié dans Liberté le 05 - 04 - 2004

C’est l’histoire d’une danseuse de cabaret sur le retour de sa fille “émancipée�, qui mène une vie dévergondée, partagée entre amant marié et virées nocturnes dans les boîtes chaudes de la capitale. Et d’une amie prostituée, entretenue par un honorable policier. On est dans l’Alger du “terrorisme résiduel�, hiver 2003. Papicha (Biyouna), Goucem (Lubna Azabal) et Fifi (Nadia Kaci) se partagent le palier d’un hôtel algérois et l’affiche de Viva Laldjérie, deuxième long-métrage de Nadir Moknèche, présenté en avant-première, samedi dernier, au cinéma l’Algéria. À travers ses trois parcours croisés, Nadir Moknèche a voulu secouer le cocotier, en bousculant quelques bonnes vieilles convenances. Le réalisateur de Le Harem de Mme Osmane met courageusement sur pellicule ce “qui fait partie de notre vie, mais qu’on ne montre pas à l’écran�.
En soi, l’idée du film est bonne. Et dans la manière, il y injecte une forte dose de nudité, avec, en prime, quelques scènes assez crues (qui ne sont pas toujours justifiées). Le réalisateur en profite pour souligner, çà et là , sa fascination pour le cinéma de Pédro Almodovar (“le réalisateur qui aime le femmes�) et le néo-réalisme italien.
La réalité algérienne d’aujourd’hui à laquelle aspire le film (auteur du scénario), se décline dans la langue de Molière. Ce qui relève de l’invraisemblable, c’est que tout le monde est dans le ton : le vendeur de cigarettes, le déménageur, le flic, la concierge, l’infirmier, etc. Ce charmant créole algérien auquel renvoie le titre (Viva Laldjérie), brillamment d’ailleurs, s’efface complètement. Pourquoi ce choix ? “L’Algérie est le deuxième pays francophone du monde par le nombre de locuteurs effectifs. La majeure partie de sa littérature est écrite en français, il n’est pas donc illégitime qu’un cinéaste algérien décide d’utiliser le français pour s’exprimer�, explique le réalisateur.
Viva Laldjérie est une coproduction franco-algérienne. Le film sortira sur les écrans français le 7 avril prochain et le 28 en Belgique.
D. B.


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