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MBARKA TIGHAZA, DIRECTRICE DU THEÂTRE REGIONAL DE BATNA, À "LIBERTE"
"Nous avons une tradition à maintenir"
Publié dans Liberté le 02 - 08 - 2014

Six mois après son installation aux commandes du Théâtre régional de Batna, Mbarka Tighaza n'a pas mis beaucoup de temps pour trouver ses marques et repères. Appartenant à la famille du théâtre et connaissant aussi bien les rouages administratifs que culturels, la jeune directrice tient le cap et compte garder la bonne réputation que s'est forgée le TR Batna. Elle nous en parle dans cet entretien.
Liberté : Voilà bientôt sept mois que vous êtes à la tête du Théâtre régional de Batna, et les choses semblent aller pour le mieux...
Mbarka Tighaza : Oui, plutôt bien, en s'appliquant et s'impliquant dans le travail, aussi bien moi que mon staff. Nous avons une tradition et des habitudes à maintenir. Le Théâtre régional de Batna, qui à plusieurs rendez-vous dans son agenda, à savoir les festivals du théâtre pour enfants, le théâtre maghrébin, le théâtre amazigh ainsi le mois du théâtre chaque mois sacré du Ramadhan, ça nous donne du travail mais aussi de la satisfaction quand c'est bien fait. Et pour le moment c'est le cas.
Justement, le théâtre vient de vivre, un mois durant, une pièce de théâtre chaque soirée, sachant que les troupes (théâtres, associations, coopératives) sont venues des quatre coins du pays. Quel bilan faites-vous de cet événement ?
En quelque sorte, c'est mon baptême de feu et test en tant que directrice du TR Batna. Le suivi et la présence, la mienne et de mon équipe, ont fait que le mois du théâtre se déroule dans les meilleures conditions, sachant que cette année nous avons eu un concurrent de taille, en l'occurrence la Coupe du monde de football qui se déroulait aux mêmes horaires que les pièces au programme. Cependant nous avons tiré notre épingle du jeu, si on parle programmation, présence du public et surtout maintien du programme. Mais si on parle manquement, c'est plutôt la prestation de quelques rares troupes, qui n'étaient pas à la hauteur, il faut le reconnaître, or nous avons des directives pour aller vers la qualité des prestations. A cet effet, nous avons décidé que dorénavant les participants présenteront un CD pour qu'une commission puisse visionner le travail et décider de la participation ou non de la troupe. Nous avons un double objectif : maintenir les acquis, mais aller vers d'autres acquisitions, faire de Batna une capitale du théâtre. Nous avons le potentiel humain et matériel pour ça.
Nous avons su qu'il y a eu une rencontre avec la tutelle à Alger, peut-on savoir de quoi il s'agit ?
Effectivement, nous avons eu une rencontre avec madame la ministre lors d'une séance de travail de consultation. La ministre avait écouté les préoccupations et suggestions des présents, ce qui a permis d'ailleurs d'avoir une idée plus nette et précise sur la situation du secteur. Une commission verra le jour probablement au mois de septembre pour continuer le travail. J'estime, pour ma part, que de telles rencontres ne peuvent être que bénéfiques, sachant quelle permettent aux gens du secteur de se retrouver et de débattre de leurs domaines respectifs.
De nombreuses dates aussi importantes les unes que les autres : théâtre amazigh, théâtre maghrébin... vous attendent en tant que première responsable du Théâtre régional de Batna...
J'ai participé à la préparation mais aussi à la réussite de ces rendez-vous théâtraux dans le passé en tant que fonctionnaire au théâtre. J'ai mon idée, une bonne expérience et une bonne dose de courage, et pas uniquement moi, toute une équipe est derrière, et je compte sur elle. Pour le théâtre amazigh, qui se tient au mois de décembre de chaque année, nous travaillons déjà sur ce dossier et nous commençons à recevoir des textes, ce qui prouve que le rouage existe, il suffit de bien huiler le système et être présent mais aussi efficace. Une commission spéciale théâtre amazigh existe, le verrou linguistique a sauté puisque nous avons, lors des précédentes éditions, une participation de toute l'Algérie et pas uniquement des régions berbérophones ; à nous d'aller vers la qualité.
Vous parlez souvent de théâtre de proximité, et lors du mois du Ramadhan, des localités ont pu assister à des représentations théâtrales. Parlez-nous de cette démarche ?
Oui, nous voulons faire profiter les zones rurales et recluses de la région de la wilaya de Batna. Nous avons programmé des pièces dans six communes de la wilaya, et ça s'est plutôt bien passé, avec certaines défaillances que nous comptons régler. En plus du chef-lieu, les communes de Merouana, el-Madher, Tazoult, N'gaous et Seriane ont eu leur part, si je peux dire, du mois du théâtre, et les citoyens de ces communes en redemandent. J'estime que le partage fait partie de l'acte culturel, sinon il n'a pas de sens. En plus du partage, il y a l'échange, en effet, les zones rurales et pas uniquement à Batna, mais à travers les Aurès, ont contribué à la sauvegarde et la protection du patrimoine culturel aussi bien matériel qu'immatériel ; nous leur devons reconnaissance, d'où ce partage.
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