TIPASA: Un enfant se noie à la Corne d'Or Un enfant âgé à peine 5 années s'est noyé, avant-hier, aux environs de 16 heures, à la plage du complexe touristique de la Corne d'Or, relevant de la commune de Tipasa, a indiqué une source de la Protection civile de la wilaya de Tipasa. La victime, dont les parents sont originaires de la commune de Cheraga, dans la wilaya d'Alger, a été emportée par les vagues. Le corps de la victime, qui a été repêché par les sapeurs-pompiers de la ville de Tipasa, a été évacué vers l'hôpital de la même municipalité. Il s'agit de la quatrième noyade enregistrée par les sapeurs-pompiers. B. BOUZAR Ghardaïa: Vague de chaleur et canicule La wilaya de Ghardaïa n'a jamais connu un été aussi chaud. Elle vit depuis trois semaines dans une vague de chaleur sans précédent. Une sorte de canicule qui vient de s'abattre sur l'ensemble la wilaya. Et probablement, elle ne sera pas la dernière avant l'arrivée de l'automne. Pourtant, l'été n'est qu'à sa moitié. Cette année, nous parlons de canicule lorsqu'on n'observe pas ou très peu de changement entre les températures de jour ou de nuit, que celles-ci sont plus élevées que la moyenne et ne changent pas pendant 72 heures consécutives. Selon les régions de sud du pays, la notion de canicule diffère. En ce moment au Sud et dans le grand Sud, Ghardaïa, Ouargla, Adrar, In Salah et Timimoun, les températures varient entre 45° C et 50° C et dépassent même souvent les 50° C. La caractérisation thermique d'une telle canicule reste donc subjective, mais personne n'ose jusqu'à présent parler d'un plan Orsec, synonyme de la gratuité de l'eau et de l'électricité durant ce trimestre de grandes chaleurs ! Car il s'agit de grandes souffrances, donc de la sensibilité des populations et du lieu où elle se produit. Dans les wilayas du Sud, le soleil tape en continu, quelle que soit la saison ou le moment de la journée. A Ghardaïa, la canicule provoque depuis trois semaines des sécheresses catastrophiques qui ravagent les vergers. Celles-ci suscitent une énorme inquiétude chez les agriculteurs et les propriétaires de jardins. Et pour cause : leurs conséquences fâcheuses sur certains secteurs clés comme l'agro-industrie et l'agriculture. Cependant, cette vague de chaleur dite "chergui", que vit la wilaya de Ghardaïa depuis le 25 juin dernier, a occasionné des pertes humaines estimées à une vingtaine de personnes, toutes du troisième âge. Par ailleurs, ces vagues de chaleur ne cessent de causer des pics de consommation d'électricité en raison du recours massif à la climatisation, aussi bien dans les foyers, dans les bureaux, que dans les entreprises, ce qui engendre à l'évidence un surcoût qui pèse très lourd sur le budget des ménages, des unités de production et de l'Etat. Aissa HADJ DAOUD EL-AMRA (Aïn DEFLA): Feux de forêt à Sidi Abdellah Pas moins de 150 ha entre broussailles, arbres fruitiers et pin d'Alep sont partis en fumée dans les communes de Tacheta, El-Amra, Aïn Torki, Hassania, Miliana et Djemâa Ouled Cheikh, a indiqué une source de la Protection civile de Aïn Defla. Samedi aux environs d'une heure du matin, 8 foyers se sont déclarés dans la forêt dense d'Anab, située à la limite de la wilaya de Tipasa, plus précisément au douar de Sidi Abdellah (commune d'El-Amra), a précisé la même source. Les feux de forêt qui ont réduit en cendres plus de 23 ha se sont propagés rapidement vers les habitations dudit douar. Les riverains n'ont dû leur salut qu'à l'intervention rapide de 50 sapeurs-pompiers et d'une vingtaine de forestiers, en présence du conservateur des forêts et du directeur de la Protection civile de la wilaya de Aïn Defla, a affirmé la même source. Selon M. Hamdi, le représentant de la cellule de communication de la Protection civile de Aïn Defla, l'origine de cet incendie reste inconnue. B. BOUZAR Nom Adresse email