Résumé : Zina a vite senti le froid entre son frère et son mari. Alors qu'il les ramène chez eux, il maudit la femme que Zaher avait prise dans son taxi. Krimo fait remarquer à Zina qu'elle est naïve. Il ordonne presque à Zaher de lui raconter la vérité... Le visage de son mari l'effraie. Il a pris une couleur brique et alors qu'il invective Krimo de tous les noms d'oiseaux. Zina comprend enfin que son frère a découvert une vérité qui n'allait pas la réjouir. -Qu'est-ce que tu as fait ? Qui est-elle ? Qu'est-ce que tu faisais avec elle ? -Rien, rétorque-t-il. Ton frère ne m'a jamais estimé ! Et là, il veut ruiner mon mariage ! Il serre les poings, comme s'il voulait frapper. Son agressivité la choque mais elle poursuit. -Non, non, Krimo te respecte mais tu as fait quelque chose qui lui a déplu ! Mais dis-moi la vérité ! Et regarde-moi dans les yeux, crie-t-elle. Que faisais-tu avec elle ? Pourquoi ses parents te connaissent-ils ? Zaher porte la main à la tête bandée. -Je me sens mal... J'ai mal à la tête ! On discutera plus tard... -Tu n'as qu'à répondre, ensuite je te laisse tranquille ! Je n'accepterais pas que tu les fuis ! Allez, raconte ! Mais Zaher perd connaissance et tombe. Elle crie et accourt pour le redresser. Elle lui tapote la joue. -Zaher ! Zaher, reviens à toi ! Elle se lève puis va prendre un coussin et le lui glisse sous la tête. Elle appelle ses parents, puis son frère, mais il n'est pas rentré. Elle rappelle ses parents pour leur dire qu'elle sort chercher de l'aide, pour l'emmener à l'hôpital. Ils la rejoindraient. Zina sort et demande de l'aide à ses voisins de palier. -Aidez-moi, mon mari va mal ! Aidez-moi ! Elle retourne chez elle et laisse la porte ouverte. Les voisins finissent par sortir de chez eux et viennent voir ce qui se passe. -On vient de rentrer, leur explique-t-elle. Il a fait un accident hier soir... Il a perdu connaissance... On l'aide à le porter au lit, elle demande à un des voisins de l'emmener à l'hôpital. Zina a l'impression de vivre un cauchemar. Elle mouille une serviette et la lui passe sur le visage, espérant qu'en le rafraîchissant, il reviendrait à lui. Mais il n'en est rien. Il saigne du nez et des oreilles. Ils l'emmènent aux urgences où il est pris en charge. Pendant une demi-heure, Zina attend. Elle tombe dans les bras de ses parents lorsqu'ils arrivent. -Où est-il ? Qu'ont-ils dit ? -Ils l'examinent... J'ignore ce qu'il a... Peut-être qu'il n'aurait pas dû quitter l'hôpital ! s'écrie-t-elle avant de se rappeler qu'il était autorisé à rentrer à la maison. Il saignait de partout... Elle leur montre la serviette pleine de sang et ses mains. -Mais les accidentés restent quarante-huit heures en observation, remarque el-hadj Ahmed. Inch Allah que ce n'est rien et qu'il n'a aucune complication ! -Baba (père), il faudrait un miracle pour qu'il s'en sorte ! Le médecin des urgences sort et Zina va à lui, suivie de ses parents. A son air désolé, elle devine qu'il n'a pas de bonnes nouvelles. Il secoue la tête. -On n'a rien pu faire pour lui... -Ce n'est pas possible ! s'écrie-t-elle. Il lève les mains d'impuissance, cherchant le regard des parents. Ceux-ci prennent leur fille dans leurs bras alors qu'elle se met à crier. -Il n'est pas mort ! Zaher n'est pas mort... Ce n'est pas possible ! Krimo les a rejoints. Il se prend la tête entre les mains en apprenant la nouvelle. Il se ressaisit et va voir le médecin des urgences. Il voulait des explications (À suivre) A. K. Nom Adresse email