La JS Kabylie a confirmé, hier, ses légitimes et grandes ambitions de reconquête, en s'imposant à la régulière au stade Ahmed-Zabana face à un Mouloudia d'Oran joueur, mais pas vraiment bien armé à la mesure de ses bonnes intentions. D'ailleurs, dès la 9e minute de jeu, sur un coup franc de Yesli dévié au passage, Ziti, seul dans les six mètres de Belarbi, signera la première grosse occasion de la rencontre en plaçant sa tête sans pour autant marquer. La réponse mouloudéenne a été immédiate, puisque deux minutes plus tard, suite à un très joli mouvement collectif initié par la très entreprenante paire Bezzaz-Berradja, le dernier nommé déclenchera une puissante reprise qui trouvera sur son chemin un impérial Doukha, auteur d'une belle parade sur ce coup-là. De nouveau maîtresse du jeu, la JSK verra un premier tir à ras de terre de Ferrahi passer juste à côté du montant droit du keeper mouloudéen avant de prendre, par la suite, l'avantage au tableau d'affichage par l'entremise de l'inévitable Ebossé qui, oublié par Hamdadou dans son dos, reprendra victorieusement et acrobatiquement un centre parfait de Ziti pour l'ouverture du score (29'). Nekkache, sur un tir non cadré (36'), puis Bezzaz sur un puissant coup franc qui passera également à côté (45'), entretiendront, par la suite, l'espoir d'un retour mouloudéen. Mais ce sera au contraire la JSK qui se montrera plus réaliste et plus en réussite, parvenant à doubler la mise à la 55e minute de jeu suite à un contre rapide comme l'éclair mené par le Mauritanien Moulay, qui décalera parfaitement Ebossé avant de profiter à son tour d'une offre de ce dernier pour fusiller littéralement et à bout portant un Belarbi redevenu spectateur sur cette action. Jouant ses dernières cartes en lançant, respectivement, Zaâbiya et Hichem en remplacement de Nekkach (60') et Bahloul (61'), l'entraîneur mouloudéen, Si Tahar Cherif El-Ouazzani, pensait bien donner davantage de punch et de percussion à son avant-garde, mais c'est Bezzaz qui a failli trouver la faille dans la muraille kabyle à la 73' sur une tentative de près, détournée in extremis par Benlamri. Cela avant que le juge assistant Boulfelfel ne signale (à tort ?) une faute en faveur du gardien kabyle et n'annule ce qui semblait être une réduction du score de Zaâbiya sur une sortie aérienne ratée de Doukha, provoquant une bronca générale des Mouloudéens qui forcera le directeur de jeu Abid-Charef à revenir sur sa décision d'accorder le but et d'interrompre le jeu pendant une bonne poignée de minutes (76'). Les six minutes de temps additionnel ne changeront, par la suite, rien au scénario final, qui consacrera la suprématie kabyle pour la huitième année de rang au stade Zabana. Nom Adresse email