Une soixantaine de chefs d'entreprise chargés de la construction de logements RHP ont organisé, dimanche passé, un sit-in devant le siège de l'OPGI de Skikda. Ils reprochent au directeur de l'OPGI le retard dans le paiement des avenants, la révision des prix, les mises en demeure, les pénalités excessives et la bureaucratie dans le traitement des dossiers. Les manifestants exigent la destitution du directeur de l'OPGI considéré, selon eux, comme le responsable de cette déliquescence. Ils lui reprochent également de "préférer les entreprises étrangères". Ces chefs d'entreprise se trouvent donc, selon certains, incapables de payer les ouvriers, qui menacent de débrayer à chaque fois. D'autres parlent de menaces des ouvriers non payés au niveau même des chantiers. Selon un cadre de l'OPGI, ces entreprises qui sont chargées de projets minimes sont défaillantes à cause de leur inexpérience et le non approvisionnement des chantiers en matériaux de construction qui se sont répercutés sur les délais de réalisation d'où l'envoi de mises en demeure et ensuite les pénalités pour non respect des cahiers des charges. Concernant l'accusation de favoritisme envers les entreprises étrangères, notre interlocuteur citera comme exemple les grands projets en charge par les Chinois et qui respectent les cahiers des charges. Tout en précisant que ses services ont toujours facilité les procédures administratives des chefs d'entreprise mais en respect des procédures légales. A. B. Nom Adresse email