La huitième édition du Festival du théâtre amateur, abritée par le centre culturel Malek-Bouguermouh d'Amizour, a baissé rideauavant-hier. Avec au menu, une remise des prix aux lauréats de cet événement théâtral, qui continue à exister en dépit des difficultés et d'un manque manifeste de médiatisation. Il s'agit pourtant d'un rendez-vous incontournable pour les jeunes troupes théâtrales, amateurs, qui viennent de tout le pays. La preuve, c'est la troupe de Sidi Bel-Abbès, qui s'est adjugé le prix Abdelmalek-Bouguermouh avec une pièce théâtrale intitulée Bidoun tâchira (sans visa) alors que le prix de la meilleure interprétation masculine a été attribué à Khnifer Mourad de la troupe Essarab de Boumerdès pour son rôle du fou dans la pièce El-doumia el-akhira de Djamel Zenagui. Cette édition, qui s'est déroulée du 20 au 25 août, a été organisée en hommage au défunt Bensalem Atmane, ancien directeur de la jeunesse et des sports (DJS) à Béjaïa, et à la comédienne Lynda Sellam, qui avait échappé miraculeusement alors qu'elle était en compagnie d'Abdelmalek Bouguermouh lorsqu'il s'était tué en voiture dans le sens unique d'El-Kseur. Cette édition a vu la participation d'une dizaine de troupes de théâtre, issues de plusieurs régions d'Algérie. C'est ainsi que des troupes habituées du festival à l'instar de Numidia d'Oran, Essarab de Boumerdès, Lemri d'El-Kseur, et d'autres artistes amateurs se sont relayés durant près d'une semaine sur les planches du centre culturel de la localité au grand bonheur des amateurs du 4e art. Chants, clowns et une exposition inédite de marionnettes ont été également au programme de cette manifestation culturelle, qui ne bénéficie pas de la médiatisation qu'il faut alors qu'il s'agit d'un festival qui participe grandement au renouvellement du théâtre algérien d'autant que le public est au rendez-vous. En effet, la ville d'Amizour enregistre d'année en année un engouement certain du public ; la localité vient de bénéficier d'un projet de réalisation d'une grande bibliothèque urbaine. L'annonce a été faite par Khellaf Righi, le directeur de la Culture de Béjaïa, lors du coup d'envoi de ce festival. La structure sera dotée de toutes les commodités pouvant parer, ainsi, au problème de l'exiguïté des salles existantes actuellement dans la localité. M. O./H. Kabir Nom Adresse email