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L’Amérique déchirée
Conséquences du conflit irakien
Publié dans Liberté le 12 - 04 - 2004

D’habitude unis et solidaires en période de guerre, les Américains sont plus que jamais divisés par le vécu quotidien de leurs forces militaires harcelées par la résistance irakienne.
De mémoire d’Américain, rarement les divergences n’ont été aussi profondes sur un sujet autant que sur ce conflit irakien. Pourtant, ils étaient 70% à approuver la décision de George Bush à utiliser la force contre le régime de Saddam Hussein sans l’aval de l’ONU, il y a un an. L’enlisement des forces US en particulier et de la coalition en général dans une opération, dont le succès paraissait assuré aux yeux des Américains, a progressivement inversé la tendance. Aujourd’hui, ils sont plus d’un Américain sur deux (57%) à critiquer la gestion du dossier irakien par le patron de la Maison-Blanche. Le sujet de la guerre qui auparavant constituait le ciment de l’unité de la nation américaine, y compris en période préélectorale, divise pour la première fois républicains et démocrates. Outre les critiques acerbes du candidat à l’investiture démocrate, John Kerry, somme toute logiques, à six mois du scrutin présidentiel, d’autres personnalités de ce courant politique n’ont pas ménagé Bush, à l’instar du sénateur Ted Kennedy. Habituellement peu bavard, le frère de l’ancien président US, n’y est pas allé de main morte cette fois-ci en faisant le parallèle entre l’évolution de la situation en Irak et ce qui s’est passé au Vietnam. Rarement un chef de l’État américain n’a fait l’objet d’autant de critiques, notamment populaires comme celles formulées par une femme dont le frère fait partie actuellement des troupes engagées en Irak. Elle a déclaré regretter d’avoir voté pour George Bush il y a quatre ans qui s’est révélé en fin de compte “un piètre président�. Elle a même souhaité le voir s’agenouiller devant l’Organisation des nations unies demandant de l’aide, après avoir ignoré cette instance internationale. Même la récente déposition de la conseillère à la sécurité nationale, Condoleeza Rice, devant le Congrès où elle a tenté de le disculper des accusations de négligence dans la gestion du dossier du terrorisme et son lien avec l’usage de la force contre l’Irak, n’a pas convaincu beaucoup de monde aux États-Unis. Sa fuite en avant, relevée dans ses déclarations éloignées de la réalité, ne semblent pas non plus avoir d’effet sur l’opinion publique américaine. Il suffit de voir les résultats des différents sondages pour s’apercevoir que sa cote de popularité ne cesse de baisser d’un mois à l’autre. La détérioration de la situation sécuritaire en Irak provoquée par l’appel à la rébellion de l’imam chiite Moqtada Sadr, il y a une semaine, n’a fait qu’accentuer la descente aux enfers du locataire du bureau ovale. Sa présence à la Maison-Blanche pour un autre mandat de quatre années est remise en cause, alors qu’elle paraissait garantie, il y a à peine quelques mois. L’Irak, dont il voulait faire son cheval de bataille dans la course à la présidence à travers une glorieuse victoire, est finalement la principale cause du retournement de situation spectaculaire contre lui.
K. A.


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