BOUMERDÈS : D'importants moyens mis en œuvre pour une rentrée scolaire Pas moins de 200 921 élèves dont 100 786 filles ont repris, dimanche, le chemin de l'école dans la wilaya de Boumerdès. Dans le primaire, l'on compte cette année 96 402 élèves dont 95 542 dans des écoles publiques et 860 dans établissements privés. Les collégiens seront au nombre de 57 654 dont 270 seulement sont inscrits dans des CEM privés. Dans le secondaire, le chiffre avancé par la Direction de l'éducation est de 30 038 inscrits dont 29 920 dans des lycées publics et 118 dans des lycées privés. Le cours inaugural destiné aux élèves tous paliers confondus a porté sur "l'union nationale". Les responsables du secteur ont mis en œuvre d'importants moyens humains et matériels. Concernant le personnel d'encadrement administratif et pédagogique, l'on a appris qu'il se chiffrait à 13 405 fonctionnaires. Pour ce qui est des infrastructures, deux nouvelles écoles primaires sont venues s'ajouter aux 370 établissements déjà existants. Le deuxième palier a enregistré l'ouverture de trois nouveaux collèges dont l'un a remplacé celui proche de la gare routière, baptisé au nom des Frères Bensouna, portant ainsi le nombre total de CEM existants dans la wilaya de Boumerdès à 101. Quatre autres lycées ont également ouvert leurs portes dans la wilaya qui comptera ainsi, un total de 43 établissements du secondaire. Concernant le nombre d'élèves bénéficiaires de la gratuité des manuels scolaires, il est de 51 000 élèves nécessiteux et 90 879 élèves dont les parents sont des fonctionnaires de l'éducation nationale. Il est à noter aussi que les 51 000 élèves nécessiteux ont bénéficié de la prime de scolarité fixée à 3 000 DA. Il faut savoir aussi que 13 000 élèves bénéficient du transport scolaire et que la wilaya de Boumerdès compte 154 bus de transport scolaire dont 74 ont été offerts par le ministère de la Solidarité nationale et 80 autres ont été assurés par la wilaya. Nasser Zerrouki TIPASA : Une élève terrassée par une crise cardiaque devant le lycée de Bouharoun La rentrée scolaire de l'année 2014-2015 dans la wilaya de Tipasa est marquée, avant-hier, par la mort d'une jeune fille lycéenne, 15 ans, vers 8h devant le portail du lycée de la commune de Bouharoun, a indiqué une source autorisée. Accompagnée avec son père, l'élève a été violemment terrassée par une crise cardiaque. Elle a été évacuée à la polyclinique de ville de Bou-Ismaïl, lieu où elle a rendu l'âme, a précisé la même source. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les causes du drame. B. BOUZAR M'Kira (Tizi Ouzou) : Deux projets d'établissements scolaires à la traîne La rentrée scolaire dans la commune de M'kira (60 km au sud de Tizi Ouzou) ne se déroule pas de la même manière que dans les autres communes du sud de la wilaya. Pour la 3e année consécutive, les élèves du CEM Mohamed-Louna de Tamdikt, notamment les élèves des classes de 2e et 3e AM sont contraints encore d'effectuer quotidiennement des kilomètres à pied ou en bus de leurs villages respectifs pour rejoindre les collèges de Tizi Gheniff. Et pour cause, la reconstruction de leur collège, lancée depuis trois ans, n'avance pas à la cadence voulue. Même ceux encore scolarisés dans une école primaire mitoyenne, à savoir trois classes de 1re AM et trois autres de 4e AM ne sont pas épargnés car ils travaillent dans des conditions très difficiles vu que les salles de cours ne sont pas adaptées à leur âge. En outre, pour se restaurer dans la cantine non démolie, ils doivent traverser tout le chantier, encourant des dangers. D'autre part, il est important de relever ce retard accusé dans la réalisation du lycée de M'kira. C'est un projet qui aborde sa septième année depuis son lancement. Pour le moment, le taux d'avancement n'est pas vraiment appréciable. Seul le bloc pédagogique est achevé, alors que les autres annexes ne le sont pas encore. Ni le bloc administratif, ni les logements d'astreinte, encore moins la cantine scolaire ne sont achevés et réceptionnés. Pour un membre de la coordination des villages de M'kira, la réception de cet établissement n'est pas pour demain. L'an dernier, il a fallu que les parents exercent une grande pression sur les responsables du secteur de l'éducation pour que leurs enfants prennent place au CEM Base 5 et leur éviter ainsi de longs déplacements quotidiens vers les lycées de Tizi Gheniff. Depuis, cet établissement a été transformé en annexe du lycée de Tizi Gheniff. Pour répondre à l'action menée par les parents d'élèves, les pauvres collégiens ont été orientés vers le CEM Frères Boufateh de Tighilt Bougueni et le CEM Base 3 d'Akkerrouch Oufella, revenant au système des classes surchargées. O. Ghilès Nom Adresse email