Le gouvernement camerounais a annoncé, lundi soir, que son armée avait tué "plus d'une centaine" de combattants Boko Haram lors d'une tentative d'incursion au Cameroun, alors que des milliers de Nigérians fuient face à l'avancée de la secte islamiste. L'armée camerounaise a infligé un "cinglant revers" à Boko Haram en tuant "plus d'une centaine" de ses combattants, samedi, dans le nord du Cameroun, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, dans un communiqué. Il n'était pas possible dans l'immédiat de confirmer cette information de source indépendante. Samedi, "aux environs de 13 heures, deux obus ont été tirés par des unités du groupe terroriste Boko Haram sur la localité de Fotokol, en territoire camerounais, dans la région de l'extrême-nord, immédiatement frontalière de celle de Gamboru, située en territoire nigérian", affirme le communiqué. "Aucune victime n'a été enregistrée côté camerounais à la suite de cette attaque", rapporte-t-il. "Le bilan de la riposte camerounaise fait état de plus d'une centaine de morts dans les rangs des agresseurs, parmi lesquels se trouvent deux personnes d'origine Touareg qui ont été clairement identifiées", explique-t-il, sans plus de précision. "La puissance de la riposte camerounaise à cette attaque a été telle que les terroristes de Boko Haram ont dû reculer leurs positions à environ 7 km de la ville frontalière de Gamboru, à l'intérieur du territoire nigérian", poursuit le communiqué. R. I./Agences Nom Adresse email