Une autre offense, et pas des moindres, frappe le même vestige matériel en l'occurrence la pierre inaugurale de la ville de Batna. En effet une pierre qui atteste de la naissance de la capitale des Aurès, et qui porte la date de réalisation "1847", vient de subir une énième agression. Après avoir émietté ce vestige suite à son arrachage de son lieu initial, puis réduit en morceaux et jeté à l'entrée de la nouvelle gare routière, voici la goutte qui fait déborder le vase : la pierre inaugurale de Batna, une page de la mémoire de cette ville et jetée à la fourrière. Aucune information ne filtre, quant aux commanditaires de cette basse besogne. Cependant, selon des indiscrétions, les membres de la famille révolutionnaire, mais aussi certains anciens moudjahidine, ont pesé de tout leur poids pour que cette sépulture reste anonyme, cachée et même défigurée, car selon leurs dires, la pierre inaugurale de Batna n'est qu'un legs colonial. Nom Adresse email