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Le poids des facteurs géopolitiques
Prix du pétrole
Publié dans Liberté le 13 - 04 - 2004

Dans un entretien accordé à Pétrole et Gaz arabes, à la veille de la réunion de l’Opep, le ministre de l’Énergie a abordé l’évolution des prix du pétrole et légitimé la baisse du plafond de production de l’Opep.
Quant à la flambée des prix du pétrole actuelle, Khelil a souligné qu’outre le comportement des fonds d’investissement et les phénomènes spéculatifs, le niveau des prix aujourd’hui reflète des tensions et incertitudes politiques liées aux attentats de Madrid et à la situation au Moyen-Orient, en particulier en Palestine et en Irak.
Un autre facteur important porte, a-t-il ajouté, “sur les spécifications de l’essence aux États-Unis et leurs conséquences. Les raffineries doivent s’adapter à ces spécifications, ce qui demande du temps. Et ce n’est pas possible de transférer de l’essence d’un État vers un autre pour cette raison, précisément. L’approche de l’été, et donc de la driving season dans ce pays, alimente la perception de tensions futures. Ce n’est pas l’offre de brut qui pose problème, mais plutôt l’offre de certains produits, ce qui est une question très différente.
Enfin, il ne faut pas oublier l’impact des prix très élevés du gaz aux États-Unis, qui entraînent des substitutions interénergétiques. Cela accroît les pressions sur la demande pétrolière.�
Sur l’évolution des prix du pétrole, la prudence devra être de rigueur. “Les stocks commencent à se regonfler et la demande pétrolière devra chuter de 2,5 MBJ au second trimestre 2004. Il n’est pas possible pour l’OPEP de produire au rythme actuel et espérer, dans le même temps, que les prix demeurent à leur niveau actuel, alors que la demande va baisser de cette façon. Il faut aussi tenir compte de l’attitude des fonds d’investissement qui sont impliqués et de plus en plus présents sur le marché pétrolier. Lorsqu’ils modifient leurs positions, l’impact peut être très fort. On a déjà vu dans le passé des chutes de l’ordre de 5 à 7 dollars pour cette raison. Dans l’ensemble, je pense que les prix vont baisser et aller vers la fourchette des 22 à 28 dollars le baril pour le panier Opep. Nous avons en tout cas fixé une réunion extraordinaire à Beyrouth le 3 juin, ce qui permettra de réexaminer la situation.�
Concernant l’impact de la flambée des prix du pétrole sur la croissance économique mondiale, le ministre de l’Énergie a fait remarquer que la demande pétrolière est largement fonction de cette croissance.
“Nous encourageons, a-t-il poursuivi, d’ailleurs la croissance par une offre continue de brut, afin de nous assurer que l’économie mondiale est constamment approvisionnée en pétrole de façon adéquate. Ce qui est le cas. Les prix du brut sont certes élevés pour les raisons que j’ai évoquées, mais il n’y a pas de déséquilibre entre l’offre et la demande de pétrole brut. Si le prix du West Texas Intermediate demeure à son niveau actuel [36,25 dollars le baril le 30 mars pour le contrat de mai sur le New York Mercantile Exchange, ndlr] pendant, supposons, toute une année, cela aura indéniablement un impact négatif sur la croissance. Mais il s’agit d’une période beaucoup plus courte et cela ne suffit pas pour contrarier la croissance économique mondiale.
Pour les États-Unis, il faudrait me convaincre du contraire, vu la taille de l’économie américaine avec un PIB de 10 000 milliards. Pour les pays européens, la forte appréciation de l’euro par rapport au dollar aboutit à des prix raisonnables.�
Synthèse N. R.


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