Les Ecossais ont voté non à l'indépendance lors d'un référendum historique marqué par une participation massive (85%) à la hauteur de l'enjeu historique. Enorme soulagement pour le Premier ministre britannique David Cameron hanté à la perspective d'un éclatement du Royaume-Uni. "J'accepte ce verdict des urnes et j'appelle tous les Ecossais à faire de même et à accepter la décision du peuple", a déclaré le Premier ministre écossais Alex Salmond, chef de file des indépendantistes. Les Ecossais ont voté non à l'indépendance lors d'un référendum historique marqué par une participation massive (85%) à la hauteur de l'enjeu historique. Enorme soulagement pour le Premier ministre britannique David Cameron hanté à la perspective d'un éclatement du Royaume-Uni. Idem à Bruxelles où le séparatisme écossais aurait constitué un vrai casse-tête pour les 28 membres de l'UE. Grande satisfaction dans ces pays où se manifestent des poussées autonomistes (France et Italie avec leurs régions corse, bretonne et basque, pour la première, Sardaigne et le Nord, pour la seconde), voire carrément indépendantistes (Catalogne en Espagne et Flandres en Belgique). L'apparition de drapeaux corse, breton basque, sarde, catalan, corse, basque, breton, sarde, de Flandres dans la campagne du référendum à Edimbourg avait nourri les craintes d'une contagion nationaliste chez les dirigeants européens. Le leader séparatiste peut en revanche se targuer d'avoir conquis en cours de campagne une plus large autonomie pour le pays des Scots qu'il dirige depuis sept ans. En fin de campagne, le scrutin s'étant révélé des plus serrés, David Cameron avait en effet reconnu la mort du statu quo dans les relations entre le pouvoir central et l'Ecosse, promettant des prérogatives supplémentaires au Parlement régional d'Holyrood, en matière fiscale notamment, au cas où les Ecossais renonceraient à l'indépendance. Reconnaissant sa défaite, Alex Salmond a d'ailleurs rappelé les engagements pris par David Cameron et ses alliés gouvernementaux. Nouveau casse-tête pour David Cameron dont les promesses ont d'ores et déjà fait des envieux parmi les Gallois et Nord-Irlandais certes majoritairement unionistes, mais qui sollicitent aussi des compétences élargies. En outre, le locataire du Dix Down Street devra aussi rendre des comptes à ceux qui dans son camp lui reprochent des concessions trop généreuses. Jamais élection n'a tenu autant en haleine dans le vieux monde. L'intérêt a également été vif dans le monde : le président américain Barack Obama a formulé jeudi soir sur Twitter des vœux pour le maintien d'un Royaume-Uni fort, robuste et uni. Le président français François Hollande a mis en garde contre les égoïsmes, les populismes et les séparatismes. La Bourse de Londres, elle, avait anticipé dans l'après-midi de jeudi un rejet de l'indépendance, tandis que la livre sterling atteignait son plus haut niveau en deux ans face à l'euro. Nom Adresse email