Le ministre de la Communication, Hamid Grine, s'est rendu hier, en début d'après-midi, à la station régionale de la radio à Oum El-Bouaghi, où il a eu à visiter le siège du nouveau centre de formation qui sera opérationnel d'ici la fin de l'année. Le ministre qui, la veille, avait déclaré à Constantine que l'installation de la Commission de régulation de la presse écrite se fera dans six ou huit mois, a précisé dans ce sens que l'installation de cette dernière dépend en premier lieu des journalistes eux-mêmes. "On ne peut rien faire si on n'a pas l'identité de chaque journaliste, actuellement, plus de 200 dossiers ont été déposés au niveau de la commission provisoire de délivrance de la carte professionnelle, nous espérons atteindre 2 000 d'ici deux à trois mois", dira-t-il. Le ministre est revenu également sur le choix de Miloud Chorfi à la tête de la Commission de régulation de l'audiovisuel, certainement pour répondre aux critiques et préciser, une fois encore, que "Miloud Chorfi a été nommé parce qu'il est opérationnel". S'agissant des 2% que les journaux devaient consacrer au volet de la formation, le ministre a précisé que "certains ont adhéré, les gros tirages, d'autres se contentent d'envoyer leurs éléments lors des sessions de formation que nous organisons". Et d'ajouter : "Le projet de formation arrêté selon un programme annuel débutera le 20 octobre sous la houlette d'un formateur de Tunisie, et sera suivi d'une autre formation à Constantine en novembre. Ces formations concerneront la déontologie, l'animation et la structuration de l'article. Pas moins de 4 000 éléments appartenant au secteur de la communication sont en formation actuellement." Le représentant du gouvernement a par ailleurs dévoilé qu'une grande conférence sur la violence sous toutes formes, se tiendra le 29 septembre et verra la participation d'une vingtaine de spécialistes (psychologues, sociologues...) ainsi que le lancement d'une campagne de sensibilisation avec la participation d'artistes connus pour leur pacifisme sous le slogan "Agissons sans violence et non contre la violence". Prendront part à cette campagne, entre autres personnalités, Rabah Driassa, Cheb Khaled ou encore l'ex-footballeur international Rabah Madjer. B. NACER/K. MESSAD