Pour la deuxième journée consécutive, les habitants du village Tazrourt, dans la commune de Tizi n'Berber ont fermé, lundi, le siège de l'APC pour dénoncer les travaux de réhabilitation "bâclés" du chemin intercommunal et du tronçon routier du CW16 qu'ils empruntent quotidiennement. En effet, selon les protestataires, sur le chemin intercommunal qui relie Aokas au lieu-dit Tarachoucht et sur le tronçon du CW16 reliant Tarachoucht au lieu-dit Trois-chemins, des malfaçons et autres imperfections sont constatées dans les travaux de réhabilitation. "Les multiples requêtes adressées aux responsables concernés pour attirer leur attention sont restées vaines", a-t-on affirmé. "Lorsque nous avons constaté les malfaçons et les imperfections dans les travaux de réhabilitation de ces deux tronçons routiers, nous avons interpellé les services concernés, mais nos doléances sont restées sans suite", estime un représentant des villageois. Ces derniers, qui se sentent "oubliés" des autorités ont, à cet effet, recouru, avant-hier, à la fermeture du siège de l'APC de Tizi n'Berber pour exiger la présence d'un huissier de justice qui aura à constater de visu l'état de ces deux tronçons routiers en travaux. "Nous ne demandons pas la présence du wali mais nous exigeons la présence d'un huissier de justice pour qu'un rapport soit établi sur toutes les imperfections constatées dans ces chantiers", estime leur représentant. Les habitants de cette bourgade située sur les hauteurs de la daïra d'Aokas, décidés à poursuivre leur action de protestation jusqu'à satisfaction de leur revendication, n'écartent pas l'éventualité d'un recours à des actions musclées dans les jours à venir au cas où leur doléance reste sans suite.