Azzedine Aït Djoudi est toujours l'entraîneur du NAHD. C'est ce que nous avons appris hier de sources proches du club. Après la courte défaite (0-1) de jeudi passé à Oran face au MCO, pour le compte de la 6e journée du championnat Mobilis, l'ex-entraîneur de la JSK s'est entretenu avec les responsables du NAHD et leur a clairement signifié son désir de s'en aller. Le président, Mahfoud Ould-Zemirli, et son proche collaborateur, Kamel Saudi, ont refusé, tout en lui réitérant leur totale confiance, arguant que les mauvais résultats des Sang et Or sont le fait du mauvais sort et non de l'entraîneur, et qu'ils ont une totale confiance au retour de leur équipe. Cette mini-trêve de championnat arrive au bon moment pour permettre aux joueurs de se débarrasser de la grosse pression et de préparer les prochaines échéances en toute sérénité. Aït Djoudi avait déjà dénoncé, à l'issue du match face au MCA (1-1), la campagne de déstabilisation de son club. "Cette jeune équipe du NAHD manque cruellement d'expérience, il ne faut pas lui mettre trop de pression. L'équipe risque de laisser des plumes si on continue de la harceler de la sorte", avait-il affirmé, sans pour autant désigner ceux qui sont derrière cette campagne de déstabilisation. Mahfoud Ould-Zemirli a répliqué : "Nous sommes encore au début de la saison, il est inconcevable de penser à un changement au niveau de la barre technique." Après six journées, le NAHD n'a pas goûté à la moindre victoire, en dépit des bons matches que les camarades de Benyahia réalisent. R. A.