Le président de l'ESS, Hacen Hamar, a épinglé les responsables de Sonatrach qui n'ont pas daigné, selon lui, revoir à la hausse leur apport financier. "Il est vrai que je n'ai signé aucun contrat officiel avec Sonatrach, les responsables locaux de notre wilaya m'ont demandé avant le début de la phase des poules de la LDC de mettre le logo de Sonatrach sur le maillot, moyennant un apport financier, chose que j'ai exécutée conformément aux orientations des autorités locales. Maintenant que l'Entente a atteint la finale de la LDC qu'elle disputera très prochainement, je réclame une majoration de l'apport financier. Nous avons joué huit matches en Afrique avec le logo de cette entreprise, elle doit, au préalable, augmenter son apport, sinon, je vais prendre la décision d'ôter ce logo du maillot lors de la finale de la LDC. Il faut savoir que la CAF prend 25% de la quote-part que Sonatrach nous a attribuée lors des matches de poules. Que nous reste-t-il alors ? C'est pour cela que je lance un appel aux responsables de cette entreprise pour qu'ils réagissent à notre appel, autrement le logo disparaîtra de notre maillot", menace Hamar, qui nous révèle, au passage, qu'il a dépensé près de huit milliards de centimes pour atteindre la finale de la LDC : "Depuis le début de notre parcours en cette compétition, nous avons dépensé près de 80 millions de dinars (8 milliards de centimes), dont près de la moitié a été consommée dans la billetterie de l'avion et la prise en charge de nos adversaires africains à Sétif. Si on inclut les 36 milliards que nous avons dépensés la saison passée en championnat et en Coupe d'Algérie, cela nous donne un montant global de près de 46 milliards de centimes. Je vous rappelle qu'on a remporté, il y a deux ans, le doublé avec un budget avoisinant les 25 milliards de centimes, c'est vous dire que nous sommes très loin des 75 et 80 milliards que nous dépensions, il y a quelques années. J'ai limité au maximum les dépenses inutiles. Aujourd'hui, le club est géré d'une manière très rationnelle, nonobstant les dettes que j'ai héritées de mon prédécesseur." Pour Hamar, les recettes du stade sont insignifiantes et ne servent absolument à rien : "Je vous cite, à titre d'exemple, le dernier match contre le MOB que nous avons disputés chez nous à Sétif en championnat, la recette totale était de l'ordre de 65 millions de centimes, dont il faut soustraire les 40 millions pour l'Opow, 12 millions de la conception des tickets, donc déjà 52 millions à soustraire de ces 65 millions. Que nous reste-t-il ? Rien du tout, c'est cela la réalité de notre club, tout le monde aime ce club, mais rares sont les personnes qui payent leur ticket..."