Que d'inquiétudes et de craintes et beaucoup d'interrogations en ce moment à Ghardaïa, après la rumeur faisant état d'un ressortissant africain suspecté d'être porteur du virus Ebola. Compte tenu du nombre impressionnant de Subsahariens qui transitent ou séjournent à Ghardaïa, la menace n'est peut-être pas à écarter. L'afflux excessif des migrants africains doit impérativement pousser les autorités locales à durcir davantage les procédures de contrôle. Raisonnablement, seuls ceux qui détiennent un visa valide, un carnet de santé établi en bonne et due forme et qui soient forcément utiles à la ville pourront s'y installer. C'est ce qui préoccupe la société civile du M'zab, dès lors qu'on recense un nombre incontrôlable de Subsahariens éparpillés à travers la wilaya de Ghardaïa. Pourtant, l'ensemble de la société civile de la ville de Ghardaïa avait, à maintes reprises, dénoncé cet afflux incessant de ces immigrés, en majorité clandestins, et interpellé les autorités sur ce phénomène. L'inquiétude vient principalement des frontières sud du pays, devenues une vraie passoire. Le nombre de ces immigrés subsahariens est estimé aujourd'hui à plusieurs centaines de personnes, rien qu'au niveau du chef-lieu de la wilaya. Néanmoins, il est à signaler que les services de la Gendarmerie nationale de Ghardaïa avaient, durant l'année 2013, arrêté et renvoyé chez eux plusieurs immigrés clandestins dont certains avaient des visas falsifiés.