La salle de conférences Saci-Benhamla relevant de l'université 8-Mai-1945 de Guelma a abrité, lundi matin, le 6e colloque international sur Kateb Yacine, qui coïncide avec le 25e anniversaire de la disparition de cet illustre écrivain, romancier, poète et dramaturge. Cet enfant de la tribu des Béni Keblout (daïra de Hammam n'Baïls, wilaya de Guelma), géant de la littérature contemporaine d'expression française, a acquis une renommée internationale qui honore l'Algérie. Devant une assistance nombreuse composée d'invités de marque, d'universitaires, de professeurs, d'étudiants et de citoyens, le vice-recteur de l'université du 8-Mai-1945 a prononcé une allocution pour rendre un hommage appuyé à Kateb Yacine qui s'est éteint le 27 octobre 1989. Il a rappelé que le thème de ce 6e forum s'articule autour des "Etudes katébiennes, une esthétique de la modernité et une épistémologie", et il salue les conférenciers issus de France, de Tunisie et du territoire national. Toutefois, il est déploré la défection de Rachid Boudjedra, écrivain renommé, et celle d'un scénariste. Les organisateurs de ce colloque, en l'occurrence les représentants de l'université du 8-Mai-1945 et le président de l'association de promotion du tourisme et de l'action sociale, ont apporté un changement dans le programme préalable. Amar Mediene, universitaire et ami de Kateb Yacine, a présidé cette séance au cours de laquelle Ramzi Medadjelia, université de Tours (France), a longuement étayé son intervention sur "L'Esther katébienne dans la voie lactée littéraire", alors que Bachir Akrimi, université de Sfax (Tunisie), a développé "Nedjma ou la révolution de l'écriture romanesque", et Rachida Simon, université Hadj-Lakhdar de Batna, a traité le thème "Tanjim, lecture illuminative de Nedjma et du Polygone étoilé". Ces communications ont suscité un riche débat. Durant l'après-midi, les séminaristes ont effectué une visite dans la localité de Hammam-Debagh, réputée pour ses stations thermales. Nous reviendrons dans notre prochaine édition sur la communication de Layachi H'mida, journaliste et écrivain, et d'autres intervenants. H. B.