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Rencontre sur les biosimilaires
L'absence de réglementation paralyse l'investissement étranger
Publié dans Liberté le 30 - 10 - 2014

En valeur, les médicaments issus de la biotechnologie représentent 300 millions d'euros sur le marché national.
La part du biosimilaire est à peine de 1%. Le paradoxe est édifiant dès lors que les autorités du pays s'attellent à réduire la facture du médicament en promouvant, par divers mécanismes, une large prescription du générique.
Les opérateurs pharmaceutiques, qui ont des projets d'investissement dans les biosimilaires en Algérie, hésitent à les lancer en raison de l'absence d'une réglementation claire en matière d'enregistrement des produits en vue de les introduire sur le marché algérien. "Il y a, actuellement, une différence de perception de la notion de biosimilaire entre les laboratoires pharmaceutiques et les autorités algériennes. Nous avons pensé à organiser une rencontre entre tous les acteurs afin d'unifier le sens du concept", a expliqué Essam Farouk, P-DG des laboratoires El-Kindi, organisateurs de l'évènement, qui a eu lieu hier à Alger.
"Nous voulons comprendre, avec d'autres opérateurs, la politique de l'Algérie en matière de biosimilaires. Actuellement, nous ne savons pas quelles sont les exigences pour l'enregistrement des biosimilaires", a-t-il ajouté, précisant qu'El-Kindi a mis en berne un projet d'investissement
dans le domaine, le temps d'avoir une meilleure visibilité.
La contrainte se pose particulièrement pour l'enregistrement des anticorps monoclonaux, utilisés dans le traitement des cancers et de certaines maladies auto-immunes. Le Pr Mansouri, premier responsable du laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques, a reconnu l'impératif de mettre en place un arsenal réglementaire spécifique à l'Algérie, qui prenne en compte l'efficacité, la tolérance et le couple coût-bénéfice des biosimilaires.
"Pour l'heure, on se réfère aux réglementations des pays exportateurs." Ce qui paraît évidemment incongru. Il faut croire néanmoins que le pays n'est pas encore très familiarisé avec les biosimilaires, qui sont assimilés, dans le langage courant, aux génériques des médicaments issus de la biotechnologie. Sauf qu'ils sont aussi soumis aux essais cliniques au même titre que les molécules de référence. En d'autres termes, "la fabrication d'un médicament biosimilaire satisfait aux mêmes normes de qualité que celle du médicament biotechnologique original".
Pour quatre grandes classes thérapeutiques (les cancers, l'hématologie, le diabète et la rhumatologie artérite), les médicaments de biotechnologies sont devenus incontournables. Seul bémol : ils sont extrêmement coûteux comparativement aux classiques médicaments chimiques. C'est certainement à ce niveau que se profile l'intérêt du biosimilaire, nettement moins cher que l'original, avec pourtant une efficacité prouvée. Pour l'indication, remplacer cinq produits de référence par des biosimilaires permettrait au seul système de santé de l'Union européenne d'économiser 1,6 milliard d'euros par an.
En valeur, les produits de biotechnologie représentent 300 millions d'euros sur le marché du médicament en Algérie. La part du biosimilaire est à peine de 1%.
Le paradoxe est édifiant dès lors que les autorités du pays s'attellent à réduire la facture du médicament en promouvant, par divers mécanismes, une large prescription du générique. "Avec le même budget, il est possible d'augmenter jusqu'à 70% les volumes des produits biosimilaires mis sur le marché", a attesté le patron d'El-Kindi.
S. H.


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