La situation qui prévaut dans la petite commune d'Aghlal, daïra de Aïn Kihal, perdure et ce, depuis l'installation officielle du maire, qui fait l'objet d'une condamnation judiciaire (une année de prison avec sursis) liée à sa gestion d'un précédent mandat au temps où il fut à la tête de l'APC (1985-1989). Fort de l'article 31 du code communal qui stipule que “tout membre d'une APC qui se trouve après son élection frappé soit d'une inéligibilité, soit d'une incompatibilité légalement prévues est immédiatement déclaré démissionnaire par le wali”. Quatre des sept élus refusent donc de siéger en présence du maire d'obédience RND et demandent tout simplement son départ. De son côté, l'administration joue à l'usure dans la mesure où cette erreur lui a échappé au moment de l'enquête administrative d'usage qui devait se faire au préalable. Pourtant, l'administration a eu à sévir dans des cas similaires où plusieurs élus ont été suspendus par le wali, dont les maires de Aïn El-Arba et Hammam Bou Hadjar et ce, en plus d'un élu de la commune de Hassi El-Ghella. Ainsi, devant le silence des autorités locales, les quatre élus décidèrent de passer outre en adressant leurs doléances au ministre de l'Intérieur, M. Yazid Zerhouni. En tout état de cause, devant le refus du maire de céder et de remettre la copie de la délibération portant sur le retrait de confiance prononcé par les quatre élus (2 AHD 54, 1 FLN et 1 MSP), ces derniers ont eu recours à la justice. M. L.