Le septième élu d'une APC à être suspendu de ses fonctions est un conseiller municipal de la commune de Béni-Saf. Il s'agit du seul élu MSP sur les onze membres de l'APC, un édile qui, pour d'aucuns, était l'un des pivots du front de refus qui s'était coalisé contre le maire dès que les résultats des dernières élections municipales avaient été connus, un front dont l'opposition n'a pas arrangé les affaires de la collectivité. Y a-t-il une relation entre son attitude et sa suspension ? Sollicité, l'intéressé s'est refusé à toute déclaration. Par contre, ce que l'on sait officiellement, c'est qu'il a été traduit en justice par la direction du tourisme pour activité illicite en hôtellerie ainsi que par la direction du commerce pour absence de registre de commerce. La justice, qui a été saisie de cette affaire, a avisé la wilaya qui, à son tour, a demandé l'avis de l'APC de Béni-Saf. Cette dernière a voté la suspension de l'élu incriminé. Le wali a statué en décidant de la suspension. Par ailleurs, les quatre élus suspendus sur les sept de la commune d'Aghlal viennent d'être condamnés à 2 000 DA d'amende en première instance pour déclaration mensongère à l'endroit du maire alors que deux d'entre eux l'ont été, également, à trois mois de prison avec sursis pour falsification de la signature du vice-président de l'APC. A noter que dans cette commune, à l'instar de ce qui s'est passé à Béni-Saf, l'incompatibilité entre le maire et ses adversaires a surgi dès la victoire électorale du premier magistrat de la ville. Pour le reste des autres élus suspendus, le maire de Sidi Ben Adda est toujours en attente de jugement ainsi que le 2ème vice-président de l'APC de Terga.