Le tournoi organisé ce week-end à Oran au profit des diabétiques, ayant regroupé quatre formations de l'Ouest, ASO, MCO, ASMO, WAT, a été remporté par les lions de Chlef qui se sont imposés en finale face au MC Oran (2-1) ce vendredi au stade Zabana. La troisième place est revenue aux Asémistes d'Oran aux dépens du WAT par la plus petite des marges (1-0). En demi-finale, l'ASO et le MCO ont pris le meilleur respectivement sur l'ASMO et le WAT par le même score (1-0). Le président de la formation de Chlef, M. Medouar s'est déclaré très satisfait par la réaction de ses joueurs qui ont confirmé leurs potentialités indéniables. Par ailleurs, le boss de l'ASO nous a révélé que le trésor du club a bénéficié récemment d'une subvention de 800 millions de centimes, allouée par les fonds publics et exploitée pour le paiement de la première tranche de la prime de signature d'un nombre de joueurs. Quant aux autres, rassure M. Medouar, ils percevront leur dû après l'octroi par les autorités locales d'une enveloppe avoisinant un milliard de centimes. Quant au joueur nigérian, Victor, toujours à l'essai, le premier responsable de l'ASO a indiqué que son le club décidera de son sort au plus tard la semaine prochaine. K. Y. La violence dans les stades continue de sévir Que fera la FAF ? • Si pour les clubs de l'élite nationale, les récentes décisions du bureau fédéral de la FAF ont favorisé le retour au calme, il n'en demeure pas moins qu'en division deux, la lutte contre la violence dans les stades est loin d'être gagnée. Ainsi, en dépit de toutes les menaces de la fédération, le week-end dernier a été houleux. Les téléspectateurs ont été de nouveau conviés à des scènes de hooliganisme, de vandalisme et de bagarres générales. En effet, les matchs USMBA-MCA, MSPB-OMK et MC Eulma-CSC ont été émaillé d'incidents graves où plusieurs blessés ont été signalés. Du coup, l'on se pose la question si la fédération du football par le biais de son bureau fédéral ne va pas encore sévir pour démontrer que les mesures prises contre les clubs de Biskra et Hadjout ne peuvent s'apparenter à un simple “sacrifice” de circonstance. La lutte contre la violence dans les stades doit d'abord garantir une constitution sine qua non : l'équité dans le traitement des dossiers. Sinon, c'est le retour à la case départ. S. B.