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“La primauté est au renforcement des rangs des démocrates�
Idir Aït Maâmar, délégué des Ouacifs à Liberté
Publié dans Liberté le 10 - 05 - 2004

Ce délégué de la première heure, très respecté pour la rigueur de ses prises de position, tire un bilan des trois ans d’existence d’un mouvement citoyen aujourd’hui à la croisée des chemins, mais revient également sur l’élection présidentielle et les tentatives en cours, dit-il, de “vassalisation de la Kabylie�. Il propose enfin des éléments de réflexion qui pourraient conduire, selon lui, à une sortie de crise “véritable� pour la région.
Liberté : En votre qualité de délégué de la “première heure�, pouvez-vous nous faire le bilan de ces trois années de lutte au sein du mouvement citoyen ?
Il faut d’abord dire que le mouvement citoyen est un mouvement qui est venu spontanément pour combler un vide. Voir des jeunes, pratiquement sans aucun encadrement, se faire assassiner et ne pas agir était inconscient. Il fallait donc intervenir pour que, dans un premier temps, cesse l’effusion de sang et, dans un deuxième temps, pouvoir continuer le combat pacifiquement. Sachant que la région a été toujours l’objet de convoitises pour des manipulations, il fallait donc penser à prémunir ce mouvement de toute manipulation pour qu’il ne soit pas détourné de ses objectifs.
C’est dans cette optique que s’inscrit l’élaboration de deux documents importants du mouvement : le code de l’honneur et les principes directeurs. Faudrait-il encore préciser qu’ils n’ont pas été toujours respectés. Et bien sûr il y a eu l’élaboration du document d’El-Kseur après moult rencontres entre des délégués. Un document qui a été fait dans la tourmente des événements mais qui a le mérite de dessiner un projet de société en ne se limitant pas aux revendications ponctuelles. Tout en reprenant les revendications de nos aînés depuis pratiquement 1963 et bien avant. Il s’agit essentiellement de la revendication identitaire et celle d’un État démocratique et moderne. Après la fameuse marche du 14 juin et toutes ses répercussions, les manipulations pour justement récupérer le mouvement citoyen ont commencé. Tout au long de ces trois années, c’est très important à mes yeux, le mouvement citoyen a pu faire cohabiter en son sein des individus qui se voyaient en chiens de faïence, des militants de partis politiques qui se faisaient la guéguerre en scandant les même slogans et en défendant, ensemble et souvent dans l’harmonie, les mêmes idéaux ensemble. Incontestablement le mouvement a fait avancer la revendication identitaire. Il a aussi fait des émules au niveau national. Malgré la sournoiserie du pouvoir, on a vu des régions quelque peu amorphes, connues pour être “froides�, sortir dans la rue pour revendiquer. Néanmoins il faut reconnaître que, malheureusement, le mouvement citoyen a dévié quelque peu de sa ligne, notamment en bafouant quelquefois son caractère pacifique. Aussi le mouvement citoyen n’a pas su préserver toutes ses forces. Tout au long de ces trois années, chaque mois, chaque trimestre des délégués connus pour leur engagement, pour certains d’entre eux du moins, de guerre lasse, ont quitté les rangs du mouvement sans que ceux qui y sont restés ne pensent à les récupérer. Aujourd’hui je crois que le mouvement traverse une crise sérieuse qui fait que tous les gens honnêtes et responsables mettent l’accent sur un objectif primordial, à savoir celui de la réunification des rangs parce qu’il faut dire que nous ne pouvons pas continuer comme cela. Il est bien de dire que le combat doit continuer, qu’il ne faut pas pardonner au pouvoir maffieux et assassin. Faudrait-il aussi que les rangs du mouvement soient réunifiés pour que cette force demeure et trouve les moyens adéquats pour continuer justement le combat ?
On a la nette impression que le mouvement des archs est plus que jamais dans une impasse. Il y a sa scission en deux tendances, la désaffection populaire et surtout la désertion de la majorité des coordinations en ne prenant plus part à l’interwilayas. Où se situent les couacs ? Ne pensez-vous pas que des révisions déchirantes s’imposent ?
Effectivement, il y a une désaffection dans les rangs du mouvement citoyen. Elle est due à plusieurs facteurs. Si certaines coordinations ont lâché pied du fait de la difficulté du combat ou de la lassitude, d’autres n’ont pas pu résister à l’ambiance qui existe au sein du mouvement citoyen. Il est vrai qu’aujourd’hui tant au niveau de la CADC, de la CCIB que de la CCWB, peu de coordinations assistent aux conclaves. Bien plus parmi ces dernières, certaines ne font que de la figuration dans la mesure où le problème de représentativité se pose.
Cela m’amène à dire que suite à la scission qui s’est opérée dernièrement, le mouvement citoyen est pratiquement divisé en deux. Il est vrai que dans le deuxième groupe certains ont accompagné les partis politiques qui ont vu dans la présidentielle du 8 avril une opportunité à saisir. D’autres, en revanche, ont rejeté et le dialogue, qui soit dit en passant n’est qu’un simulacre, et les élections du 8 avril. Mais aujourd’hui, il ne s’agit pas de dire qui a tort et qui a raison. Nous sommes devant une réalité effarante pour tout le monde.
C’est le système qu’on n’a pas cessé de dénoncer comme maffieux et assassin qui a pu être reconduit ou plutôt qui s’est reconduit avec un taux que nous considérons pour notre part brejnévien. Donc nous sommes tous interpellés pour nous ressaisir afin de faire un bilan critique, sérieux, exhaustif et surtout sans complaisance pour pouvoir situer exactement nos insuffisances et aller de l’avant. Donc aujourd’hui, c’est l’heure des mea-culpa. C’est un appel non seulement du cœur mais aussi de la raison pour que tous les démocrates essaient aujourd’hui d’éviter l’invective et l’insulte, et faire tout pour que tout le monde puisse se réunir autour d’une même table et discuter de toutes nos divergences. J’estime qu’on a été blousés par ce pouvoir maffieux et assassin concernant et le dialogue et la présidentielle. Aujourd’hui il faut savoir raison gardée pour justement mieux préparer l’avenir.
Ne pensez-vous pas qu’un manque d’imagination fait défaut et que le retrait de nombre de délégués, connus pour leurs capacités d’analyse, soit pour quelque chose dans cette panne d’idées ?
Je crois que c’est plus profond que ça. J’aurais aimé que vous me demandiez où cela bloque réellement ? Comme je l’ai déjà souligné, j’estime qu’on doit se réunir pour voir comment faire aboutir nos revendications qui sont, à mon sens, de trois ordres et toutes contenues dans la plate-forme d’El-Kseur : le projet démocratique, la question identitaire et l’État républicain et moderniste. C’est une tâche ardue. Nous n’avons pas seulement affaire à un pouvoir maffieux et assassin mais aussi à une société. Permettez-moi de vous dire que l’élection de Bouteflika si elle a été remportée frauduleusement elle l’a été beaucoup plus en amont. Sinon il faudrait se poser aujourd’hui des questions pourquoi il y a eu de l’engouement au-delà de l’argent sale qui a été distribué. Est-ce qu’il n’y a pas un problème au niveau de la société ? N’y a-t-il pas lieu aujourd’hui de penser à revoir tout l’édifice institutionnel algérien pour pouvoir faire aboutir nos revendications ? Nous devons nous triturer les méninges et faire appel aux intellectuels qui, à mon avis, ont le devoir moral de participer à la réflexion. Car le problème ce n’est pas seulement au niveau de la mobilisation. J’estime en toute honnêteté que la population est mobilisable dans la mesure où les enjeux sont clairs.
Cet effort de réflexion sera-t-il mené par les animateurs du mouvement citoyen, ou sera-t-il élargi à d’autres acteurs ?
Ne vous méprenez pas sur mes paroles. Nous estimons, au niveau, de notre coordination du moins, que l’effort doit être commun. Notre principe est que le mouvement citoyen doit être complémentaire avec les partis politiques. Nous considérons que le pluralisme politique est un acquis de la démocratie. Nous ne voulons pas dire par là que les partis politiques sont indemnes de toute faute ou critique. Donc pour nous cet effort doit être entrepris en commun. Les personnalités politiques qui sont en dehors des structures partisannes et de celles du mouvement citoyen sont elles aussi concernées. Je crois que cette catastrophe, permettez-moi le mot, que constitue cette élection présidentielle peut être positivée si elle nous amène à faire cet effort de réflexion en commun, à nous réunir autour d’une même table pour construire un avenir meilleur. En ce qui me concerne, je ne vois pas d’autre solution pour les démocrates.
Ces dernières années le débat contradictoire est presque absent en Kabylie. Vous ne pensez pas que le mouvement citoyen en est quelque part responsable ?
Il ne faut pas tout imputer au mouvement citoyen. C’est vrai qu’il a une part de responsabilité. Je crois que tous les délégués mandatés par la base citoyenne doivent participer et s’impliquer davantage dans les structures du mouvement que ce soit au niveau local, wilayal ou interwilayal pour qu’il y ait justement un débat de qualité. Donc j’aurais aimé que les délégués qui pouvaient apporter un plus au sein du mouvement citoyen fassent l’effort d’être un peu plus présents même si c’est astreignant, très contraignant même. Car notre mouvement souffre effectivement de l’absence des intellectuels et de personnes qualifiées. Pour ma part, c’est peut-être idéaliste, un véritable délégué ce n’est pas seulement celui qui représente une population mais aussi celui qui est crédible et qui peut apporter quelque chose. Malheureusement ce n’est pas souvent le cas.
Depuis quelques mois le pouvoir multiplie les appels au dialogue. Entre-temps, à l’occasion de l’installation du nouveau gouvernement, Yazid Zerhouni est reconduit à son poste. Voyez-vous dans ces appels une quelconque volonté politique à résoudre la crise de Kabylie, ou ce n’est là qu’un autre épisode de la “duperie nationale�, selon l’expression d’Ali Gherbi ?
D’abord je voudrais préciser qu’on se focalise trop sur ce triste individu qui est Zerhouni. Il n’est rien de plus qu’un serviteur zélé du régime totalitaire. Pour revenir au dialogue, je crois que ni le premier ni le deuxième rounds ne peuvent apporter de solution à notre revendication. J’étais très étonné que des camarades aient pu accorder un quelconque crédit à ce qu’a dit le président de la République en parlant de dialogue. Comment peut-on satisfaire des revendications éminemment démocratiques et modernistes, des revendications d’ordre identitaire alors qu’on n’a pas lésiné sur la fraude en amont, les intimidations, la distribution de l’argent sale et sur toutes sortes d’entourloupes pour arracher ce deuxième mandat ? Sommes-nous à ce point naïfs ? Pour ma part, j’estime que le mouvement citoyen doit s’éloigner définitivement de ce dialogue illusoire. La primauté doit être accordée au renforcement des rangs des démocrates pour qu’ils puissent peser de tout leur poids pour faire aboutir nos revendications. Il s’agit de construire un véritable projet de société, de tout faire pour que les rapports de force leur soient favorables. Plus que cela, apparemment, certains camarades ne qualifient pas le président d’indu élu, pourquoi donc qualifie-t-on les députés et les élus de Kabylie de tels ? Pour ma part j’estime que, vu la fraude qui a entaché sa réélection, Bouteflika est un indu élu dans la philosophie du mouvement citoyen. Il est aujourd’hui difficile de ne pas l’admettre. Pour me résumer je dirais que l’objectif de ces appels au dialogue est de normaliser la situation en Kabylie pour que cette région cesse d’être un foyer de tension et de contestation politique pour mener à terme cette opération dite de réconciliation nationale. Je laisse le soin à l’histoire de juger ceux qui soutiennent qu’il s’agit d’un discours historique. Comment peut-il l’être alors qu’il sort de la bouche d’un président qui, il y a quelques semaines auparavant en étant candidat, avait dit clairement qu’il n’était pas possible d’avoir deux langues officielles dans un même État ? Cette phrase signifie que l’officialisation de tamazight est renvoyée aux calendes grecques. Aujourd’hui une seule issue nous est réservée par le pouvoir : accepter des solutions illusoires et se fondre dans l’État-nation. Ce qui voudrait dire, simplement, se nier et se renier. Moi je dis que c’est encore une autre supercherie. J’espère que les autres camarades au niveau de l’interwilayas sauront se ressaisir et faire la part des choses.
Le constat est unanime. La situation en Kabylie est dramatique sur plusieurs plans : politique, social, économique… Comment en est-on arrivé là et que faut-il faire ?
Il est vrai que la situation s’est dégradée. D’aucuns se plaisent aujourd’hui à jeter la pierre au mouvement citoyen. Je crois que les pouvoirs publics ont joué sur le pourrissement dans la région pour amener la population à ne plus soutenir le mouvement citoyen. Voire même à se rebeller contre lui. Heureusement que la population, assez avertie, a su faire la part des choses et demeurer sereine. Néanmoins la situation ne doit pas demeurer telle quelle. C’est pour cela qu’il faut un effort de réflexion pour permettre à la Kabylie de produire économiquement, de vivre culturellement et demeurer digne et combative politiquement. La Kabylie a chèrement payé ses positions politiques, le fait qu’elle était un rempart contre la dictature et le fascisme.
Aujourd’hui il est temps pour que le combat politique ne signifie plus nihilisme au niveau des autres domaines. Il est possible de faire aboutir les revendications politiques sans pour autant qu’il y ait un désert culturel, un désinvestissement, l’insécurité ou baisse de niveau de l’enseignement. Il est possible de le faire pour peu qu’on s’éloigne de certaines idées reçues et nous écouter les uns les autres afin d’y parvenir.
Les acquis des luttes démocratiques et citoyennes de la région sont aujourd’hui menacés. Le conseil de la daïra des Ouacifs a mis l’accent dernièrement sur l’urgence de “faire barrage à l’argent sale qui pourrait mettre la Kabylie sous l’emprise d’opportunistes qui auront le double objectif de normaliser politiquement…� N’estimez-vous pas que tous les acteurs de la région sont plus que jamais interpellés pour faire face à une telle menace ?
Effectivement tous les acteurs au niveau des partis politiques, des syndicats…, c'est-à -dire là où ils se trouvent, sont interpellés pour faire barrage à une tentative de vassalisation de la région. Le mot peut paraître fort mais je crains que ce soit le cas. Sinon avec la misère sociale et le chômage l’argent sale risque de faire son effet. Si ces opportunistes, tapis dans l’ombre, pas ceux qui veulent se faire un peu d’argent à l’occasion des élections, mais ces commanditaires qui veulent se réapproprier cette région qui est et demeure fidèle, et combative. Nous disons donc attention, ne sous-estimons pas cette tentative. Sachons que plus nos rangs sont réunifiés plus ce danger s’éloigne. Ils ne peuvent être forts que si la désunion gagne les rangs des démocrates.
Le conseil des Ouacifs a suggéré de lancer “une réflexion autour d’un mode de fonctionnement, d’une méthode de lutte et d’une vision politique adéquats�. Concrètement, cela signifie quoi ? Une réforme de la structure des archs ?
Effectivement. Nous sommes nous mêmes en train de confectionner un document dans ce sens. D’abord disons une chose. Pour nous, le mouvement citoyen doit continuer son combat. Mais il faudrait que les acteurs du mouvement citoyen se déterminent. Soit on devient des animateurs, auquel cas la structure du mouvement citoyen doit faire après une mue. Soit nous demeurons des délégués, et c’est mon souhait, auquel cas, nous devons nous astreindre à un minimum qui n’est autre que d’avoir des mandats qui permettraient à chacun d’être représentatif et d’émettre un avis consistant parce qu’au préalable, il aurait consulté ses concitoyens.
Sinon beaucoup de choses pourraient être revues au niveau des structures du mouvement citoyen par rapport au fonctionnement, que ce soit au niveau local, wilayal ou interwilayal. Mais je ne voudrais pas avancer d’idée. L’essentiel est de pouvoir se réunir pour pouvoir justement entamer une réflexion qui pourrait nous amener à voir quel est le meilleur fonctionnement qui pourrait répondre aux exigences de l’heure.
A. C.


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