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Poutine II rattrapé par la Tchétchénie
Vu de près
Publié dans Liberté le 11 - 05 - 2004

Akhmad Kadyrov, le président pro-russe de la Tchétchénie, a été tué dimanche dernier dans un attentat à l’explosif à Grozny, lors de la cérémonie marquant la victoire de l’ex-Union soviétique durant la Seconde Guerre mondiale. Ancien mufti, Kadyrov avait, avant de se faire adouber par le Kremlin en octobre dernier, combattu les troupes russes lors du premier conflit tchétchène. L’homme, très controversé, avait constitué pour le président Poutine la parade la plus sûre contre les indépendantistes de la République rebelle du Caucase et un paravent contre les critiques émanant de l’étranger sur sa gestion de la question tchétchène. Le personnage, impopulaire, devait se doter d’un service de sécurité, qu’il a confié à son fils Ramzan, plus violent que les forces russes.
Avec le printemps, l’activité des séparatistes a repris, démentant la normalisation annoncée. Farouche opposant de l’islamisme radical imposé par le wahhabisme, Kadyrov avait assuré que la paix ne serait possible en Tchétchénie qu’après l’extermination de tous les bandits, reprenant la terminologie du Kremlin pour parler des combattants séparatistes, généralement mus par l’islamisme radical. Avec son assassinat, la question tchétchène remonte en surface et Poutine se retrouve avec un sérieux casse-tête.
Le problème a commencé en 1991 avec la proclamation de l’indépendance de la Tchétchénie. Le Kremlin proclame l’état d’urgence, c’est l’engrenage. En 1994, les affrontements prennent l’allure d’une guerre systématique, Grozny est occupée par l’armée russe. Les indépendantistes versent carrément dans l’islamisme radical grâce à l’argent des Wahhabites. Plus rien n’arrêtera le cycle de la violence. En 1996, la facture s’élevait à 50 000 morts. Le général russe Lebed et le chef des forces indépendantistes Maskhadov signent un accord qui met fin à la guerre et permet à la Tchétchénie de se doter d’un président élu cautionné par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Eltsine et Maskhadov signent au Kremlin un accord de paix. Deux années plus tard, retour à la case départ : les islamistes imposent l’introduction de la charia, et la pratique des enlèvements et des décapitations devient monnaie courante. Les forces russes réinvestissent la Tchétchénie pour éliminer les islamistes accusés d’une vague d’attentats en Russie. En 2000, Poutine place la Tchétchénie sous administration présidentielle directe et nomme Kadyrov à la tête de l’administration pro-russe, avant de le faire élire. Les organisations de défense des droits de l’homme accusent les forces russes de multiples exactions, mais les attentats du 11e septembre contre les États-Unis font taire les récriminations. Poutine a les mains libres. Cependant, Moscou se trouve face à une vague d’attentats terroristes à partir de 2002. Les attentats suicide vont se succéder, souvent perpétrés par des femmes.
D. B.


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